Inlingua Lausanne: méthode inédite pour les victimes de traumatismes crânio-cérébraux
Lausanne (ots)
Grâce à des cours de langues taillés sur mesure, Inlingua Lausanne entend faciliter la réinsertion sociale et professionnelle des victimes de traumatismes crânio-cérébraux.
L'institut Inlingua Lausanne propose depuis peu des cours de langues destinés aux personnes atteintes de traumatismes crânio-cérébraux (TCC). Dispensés sur une base privée, ces cours ont l'ambition d'accompagner les victimes de TCC dans le réapprentissage d'une langue étrangère, en l'occurrence l'anglais. But de l'opération: faciliter leur réinsertion sociale et professionnelle.
Cette initiative est née de la rencontre entre Anne-Françoise Piccard, directrice d'Inlingua Lausanne, et de Sara Wolf, elle-même atteinte de TCC et responsable de projet au sein d'une association affiliée à Fragile Suisse. Ensemble, elles ont développé une approche pédagogique inédite qui s'inspire de la méthode progressive d'Inlingua. "Nous nous basons sur la répétition et la pratique orale, mettant l'accent sur la prononciation et les échanges culturels avec l'enseignante de langue maternelle anglaise. Sensibilisée à la pathologie des élèves, cette dernière est attentive à l'avancée de leurs progrès et adapte constamment son programme", explique Anne-Françoise Piccard.
Les personnes atteintes de TCC, il est vrai, ne sont pas des élèves comme les autres. Elles ne doivent par exemple pas être considérées comme des débutantes. "On peut comparer un traumatisme crânio-cérébral ou un coma à une bibliothèque qui se renverse, image Sara Wolf. Tous les livres sont éparpillés sur le sol et chacun d'entre eux doit être remis à sa place. En phase de rééducation, on peut à tout instant et en une fraction de seconde réactiver des pans entiers de connaissances, d'où l'importance d'être bien encadré par son professeur."
La majorité des TCC surviennent lors d'un accident de la route ou en chutant lors d'une activité sportive. Les séquelles varient en fonction de la violence du choc et de la zone du cerveau touchée. Parmi les plus fréquentes figurent la fatigabilité, les troubles de mémoire, la difficulté de concentration et, dans certains cas, l'altération de la personnalité. De fait, la réinsertion professionnelle est problématique. Rentabilité oblige, les entreprises réfléchissent à deux fois avant d'engager une personne souffrant de TCC. S'ils ne souhaitent pas devenir tributaires de l'assurance invalidité, souvent perçue comme un vecteur d'exclusion sociale, les principaux concernés doivent s'investir personnellement dans leur rééducation.
Les cours d'Inlingua Lausanne sont là pour les épauler. Ils se présentent comme un outil de réinsertion sociale et professionnelle, dans la mesure où la pratique des langues est de nos jours indispensable. Sara Wolf en a été la première bénéficiaire. Grâce à un programme taillé sur mesure, elle a récupéré la plus grande partie de ses connaissances d'anglais. Une manière de retrouver sa confiance et de se valoriser, deux conditions primordiales pour réussir sa réinsertion.
A propos d'Inlingua
Fondé en Suisse en 1968, Inlingua compte 303 établissements dans le monde, dont 14 en Suisse. Une vingtaine de langues y sont enseignées dans le cadre de cours privés, semi-privés ou en groupe, destinés aussi bien aux particuliers qu'aux entreprises.
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