Schweizerischer Gewerkschaftsbund SGB
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Berne, le 13 avril 2005 « Abandon de tâches : réorganisation stérile pour plus de travail avec moins de personnel
Berne (ots)
Par ses toutes dernières décisions, le Conseil fédéral va alourdir la charge supplémen-taire qui pèsera sur le personnel dont leffectif est en constante diminution. La Communauté de négociation du personnel de la Confédération (CNPC) a exigé à plusieurs reprises du conseiller fédéral en charge de ce dossier, Monsieur Hans Rudolf Merz, et sans que ce dernier sy soit opposé, que la planification de labandon de tâches de la Confédération ne soit pas simplement synonyme de compression du personnel, mais représente labandon, justifié comme il se doit, de tâches devenues obsolètes. Au- jourdhui, le Conseil fédéral propose pratiquement linverse à savoir : la suppression de 800 emplois tous département confondus, une décision arbitraire prise sans que lon voit en fonction de quelles priorités. Cette décision aura pour effet que le personnel sera toujours moins de personnel pour une quantité de travail toujours plus grande. Le personnel en a assez des ces réorganisations stériles dont ne voit par la fin et qui signifient moins de qualité et plus de stress.
Ces dernières décisions du Conseil fédéral sont la dernière étape en date dune politique de démantèlement qui se fait sur le dos du personnel de la Confédération et dont ne voit bientôt plus la fin. La Confédération se comporte comme une tueuse demplois irresponsable, en temps de chômage important. Qui plus est, les 800 emplois qui seront supprimés sajoutent aux 4200 qui ont déjà été biffés ! Simultanément, le parlement fédéral menace aussi, comme la décidé le Conseil des États, de réduire de 50 millions de francs les salaires versés à la Confédération. Sy ajoute encore des projets de démantèlement massif des prestations de la Caisse fédérale de pensions. Et ces jours, une commission spéciale du Conseil nationale est en train daccroître lincertitude avec des propositions de coupes claires venant de lextrême-droite.
Le Conseil fédéral devrait par conséquent avoir tout intérêt à motiver un personnel fidèle et hautement qualifié. Or cest linverse qui est vrai. Mais impossible aux syndicats du personnel de la Confédération dassister passivement à pareil démantèlement social.
Hans Müller, APC et président de la CNPC (079 406 93 38) Giordano Schera, garaNto (079 322 16 04) Christof Jakob, ssp (079 781 90 28) se tiennent à votre disposition pour tout complément dinformation.