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2,6 millions d’oiseaux victimes de la grippe aviaire en Afrique du Sud
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2,6 millions d’oiseaux victimes de la grippe aviaire en Afrique du Sud
QUATRE PATTES plaide en faveur d’une approche «One Health» pour empêcher les futures zoonoses
Zurich, le 28 septembre 2023 – En raison de l'épidémie de grippe aviaire, près de 2,6 millions d'oiseaux, principalement des volailles, ont dû être abattus en Afrique du Sud. Le gouvernement sud-africain a exhorté les agriculteurs à renforcer les mesures de biosécurité. De plus, un vaccin doit être développé rapidement pour faire face à la crise.
Deux souches de la grippe aviaire ont frappé l’Afrique du Sud ces derniers jours: les grippes aviaires hautement pathogènes (HPAI) H5 et H7. Le Dr Richard Webby de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) explique que ce virus n’est pas statique, mais qu’il évolue. Cela augmente la probabilité que le virus acquière des caractéristiques génétiques lui permettant de se comporter davantage comme un virus humain.
Le problème ne touche pas seulement l’Afrique du Sud. Selon l’Organisation mondiale de la santé animale, 67 pays sur cinq continents avaient, jusqu’à la fin de 2022, signalé des cas de grippe aviaire hautement pathogène. La Suisse n’a d’ailleurs pas été épargnée. «C’est un signe clair que l’élevage intensif a des conséquences dévastatrices tant pour les animaux que pour les humains, car de telles exploitations sont un réservoir de virus qui mutent et se propagent. Les zoonoses ne touchent pas seulement les oiseaux sauvages et les animaux dits de rente. Elles représentent également une menace pour la santé humaine», déclare Lauretta Eckhardt, Policy Officer chez QUATRE PATTES Suisse.
Prévenir la naissance de zoonoses
La grippe aviaire s’est propagée à un rythme record dans le monde au cours des deux dernières années. Rien qu’en Europe, environ 50 millions de volailles ont dû être abattues. Comme si cela ne suffisait pas, ces épidémies risquent de se transformer en pandémie. «Pour éviter cela, nous devons surtout travailler sur la prévention, c’est-à-dire empêcher la naissance même des zoonoses», explique encore Lauretta Eckhardt. Des mesures importantes à cet égard incluent de meilleures conditions de détention pour les animaux dits de rente, ainsi qu’une interdiction des marchés d’animaux sauvages et des fermes d’élevage d’animaux à fourrure. Ces mesures font partie de l’approche globale «One Health», qui, entre autres, prend en compte le bien-être animal pour limiter les impacts sur la santé humaine, les moyens de subsistance et l’économie et éviter que des épidémies ne se produisent.
L’importance de l’approche «One Health» est désormais également reconnue à Zurich. Le tout premier institut «One Health» en Europe vient d’être ouvert à l’Université de Zurich. Des chercheurs et chercheuses en médecine vétérinaire, en médecine humaine et en sciences naturelles y ont uni leurs forces pour étudier ensemble les liens entre la santé humaine, animale et environnementale. QUATRE PATTES salue cette initiative et voit une grande opportunité d’intégrer davantage le bien-être animal dans le débat sur les zoonoses.
Informations de fond
La définition «One Health» de l’OMS, élaborée par le groupe d’experts de haut niveau «One Health», stipule que «One Health» est une approche intégrée et unificatrice visant à équilibrer et optimiser durablement la santé des humains, des animaux et des écosystèmes». Cette approche reconnaît que «la santé des humains, des animaux domestiques et sauvages, des plantes et de l’environnement en général (y compris les écosystèmes) sont étroitement liées et interdépendantes».
Au sujet de QUATRE PATTES QUATRE PATTES est l’organisation mondiale de protection des animaux sous influence humaine directe, qui révèle leurs souffrances, sauve les animaux en détresse et les protège. Fondée en 1988 à Vienne par Heli Dungler et des amis, l'organisation plaide pour un monde où les humaines traitent les animaux avec respect, compassion et compréhension. Les campagnes et projets durables se concentrent sur les chiens et chats errants ainsi que sur les animaux de compagnie, les animaux de rente et les animaux sauvages – tels que les ours, les grands félins et les orangs-outans – vivant dans de mauvaises conditions de détention ainsi que dans les zones de catastrophe et de conflit. Avec des bureaux en Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Bulgarie, France, Kosovo, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, Thaïlande, Ukraine, USA et Vietnam ainsi que des refuges pour animaux en détresse dans onze pays, QUATRE PATTES fournit une aide rapide et des solutions durables. QUATRE PATTES est en outre un partenaire d'Arosa Terre des Ours, le premier refuge en Suisse qui offre aux ours sauvés de mauvaises conditions de détention un environnement adapté à l’espèce. www.quatre-pattes.ch
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