Comité suisse "L'économie de proximité pour un OUI à la libre circulation des personnes"
L'accord sur la libre circulation des personnes renforce la Suisse en tant que site de production
Berne (ots)
Le Comité suisse "L'économie de proximité pour un OUI à la libre circulation des personnes" s'engage, au nom de l'agriculture et des arts et métiers, pour l'adoption du projet soumis au vote populaire le 25 septembre prochain. En l'occurrence, il s'agit de maintenir et de renforcer notre site de production et de prévenir les conséquences négatives d'une dénonciation des accords bilatéraux conclus avec l'Union européenne (UE).
Institué par l'Union suisse des paysans (USP) et l'Union suisse des arts et métiers (USAM), le comité réunit largement plus de 100 personnalités issues du monde politique, économique et agricole. Il a tenu, aujourd'hui à Berne, une conférence de presse durant laquelle quatre de ses représentants ont exposé leurs arguments en faveur du OUI au projet.
Aux yeux du président de l'USP et conseiller national Hansjörg Walter, l'extension de la libre circulation des personnes aux nouveaux Etats membres de l'UE est cruciale pour deux raisons. D'une part, afin de garantir la production sur sol helvétique, l'agriculture suisse a besoin de la main-d'oeuvre en provenance de ces pays. D'autre part, les accords bilatéraux lui sont indispensables pour vendre ses produits sur le marché européen. Si l'extension de l'accord sur la libre circulation des personnes était rejetée, "l'agriculture suisse serait broyée entre les coûts de production élevés et la demande insistante de prix à la baisse", a insisté Hansjörg Walter. En cas de NON le 25 septembre prochain, Ruth Streit, présidente de l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF), s'attend à ce que les secteurs de production recourant à une forte main-d'oeuvre partent à l'étranger et donc à une augmentation des importations. "L'agriculture ne serait pas la seule à perdre des emplois et des moyens d'existence, mais les secteurs en amont et en aval en souffriraient également. L'espace rural tout entier serait perdant."
Pour le président de l'USAM et conseiller national Edi Engelberger, les craintes attisées par les opposants sont infondées. L'ouverture aux nouveaux Etats membres de l'UE s'effectuera de manière progressive et contrôlée; en outre, des meures d'accompagnement renforcées protégeront le marché du travail helvétique contre le dumping salarial et social. "Il faut absolument voter OUI. Le conseiller fédéral Christoph Blocher, s'exprimant sur l'extension de la libre circulation des personnes, a dit qu'on pouvait courir le risque. Je vais plus loin et suis résolument d'avis que nous devons courir ce risque. Toute autre décision ne ferait qu'affaiblir davantage encore la place économique suisse et compromettre la création d'emplois dans notre pays - qui n'est déjà pas au mieux de sa forme", a relevé Edi Engelberger. En tant que patron de trois PME, le conseiller national Jean-François Rime a quant à lui démontré combien la libre circulation des personnes était importante pour ses entreprises. Lui aussi redoute qu'en cas de NON un nombre toujours plus élevé d'emplois soient délocalisés. "Si les travailleurs ne peuvent venir aux machines, les machines iront aux travailleurs. "Jean-François Rime craint en outre que si l'on met un terme au "système des accords bilatéraux, les euro-turbos ne fassent pression pour une adhésion de la Suisse à l'Union européenne".
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