Sondage consommateurs concernant les intentions d'achat de cadeaux de Noël: Le shopping de Noël défie la crise
Zürich (ots)
Les consommateurs ont l'intention de dépenser en moyenne 271 francs pour leurs cadeaux de Noël, soit 5 % de plus que l'année précédente / Les livres et les cadeaux sous forme d'argent demeurent les vedettes / A Noël, les Suisses préfèrent effectuer leurs achats dans les magasins spécialisés
ZURICH, 5 NOVEMBRE 2012 - Les consommateurs de Suisse ne sont pas influencés négativement par les perspectives moroses de la conjoncture et ont l'intention d'accroître leurs dépenses de cadeaux de Noël par rapport à l'année dernière. Ils prévoient en moyenne de consacrer 271 francs à leurs cadeaux, soit 13 francs ou 5 % de plus que l'an passé. Les personnes interrogées comptent consacrer leurs achats en priorité à des livres, à des cadeaux sous forme d'argent, à des bons d'achat cadeaux et à des vêtements. Ce faisant, ils prêtent attention avant tout à la qualité et à la fonctionnalité des produits. De plus, les consommateurs accordent davantage d'importance aux critères de la protection de l'environnement et de l'origine qu'à la valeur et à la marque.
A Noël, les Suisses font leur shopping de préférence dans des boutiques spécialisées : plus de la moitié (60 %) du budget de Noël 2012 y est dépensée. Les revendeurs en ligne peuvent s'attendre à une croissance de leurs chiffres d'affaires (+2 %), à la différence des centres commerciaux, dont les ventes devraient reculer (-15 %).
Pas encore d'effet de la crise sur les emplettes Les Suisses prévoient cette année de dépenser 271 francs pour leurs cadeaux de Noël, soit 5 % de plus que l'an passé. Les consommateurs de la région du Lac Léman sont particulièrement généreux (303 francs en moyenne). En Suisse centrale, les personnes interrogées sont en revanche plus regardantes (202 francs).
L'augmentation du budget des cadeaux de Noël par rapport à l'année précédente se confirme au niveau de toutes les catégories d'âges. Seuls les consommateurs de moins de 35 ans prévoient de fortes réductions dans leurs dépenses de cadeaux : de 244 francs l'année dernière à 195 francs pour 2012 (-20 %).
« Les résultats projetés sur les ventes de Noël 2012 constituent une lueur d'espoir pour le commerce de détail suisse, qui bataille ferme contre la vigueur du franc suisse et la mutation structurelle du comportement de consommation », déclare Martin Gröli, Responsable Retail & Consumer Products chez Ernst & Young Suisse.
Les consommateurs investissent en priorité dans des cadeaux sous forme d'argent et des bons d'achat cadeaux, et font davantage attention à la protection de l'environnement et à l'origine Les livres sont le premier choix pour les cadeaux de Noël (54 %). Toutefois, les dépenses moyennes sont en léger recul, passant de 34 francs l'an passé à 32 francs. Avec 53 %, l'argent et les bons d'achat cadeaux sont également très bien positionnés. Les consommateurs entendent y consacrer, avec une moyenne de 42 francs, le poste le plus important de leur budget, ce qui représente tout de même moins, là aussi, que l'année dernière (49 francs). Le budget des denrées alimentaires et des sucreries (+11 francs) a connu la plus forte progression, ce type de cadeau se classant en quatrième place sur la liste des achats (44 %).
Lors de leurs achats de Noël, les consommateurs font avant tout attention à la qualité (79 %) et à la fonctionnalité (67 %). Les idées originales ont également le vent en poupe (47 %). Protection de l'environnement et origine ont gagné en importance par rapport à l'année dernière (respectivement 41 et 38 %) et arrivent désormais devant la valeur (28 %) et la marque (22 %).
Le commerce spécialisé tire son épingle du jeu dans toutes les catégories d'âges Les Suisses de toutes les catégories d'âges souhaitent effectuer leurs achats de cadeaux avant tout dans des boutiques ou des grands magasins spécialisés. En moyenne, ils dépensent ainsi plus de la moitié de leur budget de Noël dans le commerce spécialisé : 60 % ou 163 francs. L'année dernière, c'était seulement 125 francs ou 49 %. 18 % des dépenses de Noël sont faites dans les grands magasins, 12 % dans la vente en ligne. Les grands magasins/centres commerciaux subissent quant à eux d'importantes pertes au niveau de toutes les catégories d'âges : alors que la moyenne s'établissait à 85 francs l'an passé, en 2012, la dépense n'est plus que de 48 francs, ce qui équivaut à une baisse de 15 %. La vente en ligne, en revanche, est sur la pente ascendante : de 26 francs à 32 francs actuellement. La vente en ligne progresse dans toutes les catégories d'âges, à l'exception des moins de 35 ans, où elle est déjà très fortement représentée, avec une proportion s'établissant actuellement à 15 % (année précédente : 17 %).
« Le commerce spécialisé est très prisé en matière d'achats de Noël, et cette année, ses chances sont bien meilleures qu'en 2011. Les consommateurs apprécient le conseil professionnel et la qualité du choix, qu'ils peuvent examiner et tester sur place, affirme Martin Gröli. Quand une telle démarche n'est pas à l'ordre du jour, les emplettes de Noël sur Internet constituent l'alternative simple et abordable. La vente en ligne est, par conséquent, le deuxième gagnant parmi les canaux de distribution. Les reculs enregistrés par les grands magasins/centres commerciaux montrent cependant que le commerce de détail suisse fait face à des défis majeurs. Les innovations et les formats originaux sont plus que jamais nécessaires. »
La vigueur du franc suisse continue d'handicaper les ventes de Noël Compte tenu de la vigueur de la monnaie helvétique, 33 % (année précédente : 32 %) des personnes interrogées projettent de faire une partie de leurs achats à l'étranger. 12 % (année précédente : 7 %) d'entre elles indiquent même qu'elles achèteront la majeure partie de leurs cadeaux hors de Suisse.
Informations au sujet de l'étude La présente étude se base sur une enquête menée auprès de 500 consommateurs majeurs en Suisse. Les entretiens téléphoniques ont eu lieu fin octobre 2012. L'enquête a été menée par un institut de sondage indépendant pour le compte d'Ernst & Young. Les achats prévus de cadeaux de Noël ont constitué l'objet exclusif de l'enquête, mais pas le comportement général de consommation au cours de la période précédant les fêtes. Les résultats d'études comparables des années 2009 à 2011 sont également mentionnés lorsque cela est pertinent.
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