Comment les entrepreneurs perçoivent et utilisent les services bancaires
Étude relative à la Financial Literacy des entrepreneurs
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Bâle (ots)
Entrepreneurs et finances : des mesures s'imposent.
> De nombreux entrepreneurs suisses perçoivent des possibilités d'optimisation claires pour leurs propres finances.
> La majorité des entrepreneurs affirme connaître les produits bancaires les plus importants, mais n'en utiliser que peu.
> Environ 40% des entrepreneurs ne connaissent pas le taux d'intérêt auquel est rémunéré leur compte courant, bien que les taux entre les banques diffèrent parfois d'un facteur supérieur à 10.
> Près de la moitié des entrepreneurs ne sait pas quelles formes de financement parmi les plus courantes sont disponibles aux conditions de taux les plus avantageuses.
> De nombreux entrepreneurs (entre 35% et 47%) ont le sentiment de ne pas obtenir suffisamment de conseils.
> Les entrepreneurs souhaitent avant tout se faire conseiller plus activement par leurs banques.
Les entrepreneurs perçoivent des possibilités d'optimisation claires, dont l'importance diffère selon le secteur, dans la gestion de leurs finances en matière de liquidités, de devises, de financements et d'opérations documentaires (entre 27 et 49 pour cent). Parallèlement, les entrepreneurs portent un regard critique sur la qualité des conseils bancaires dans ces domaines.
Des mesures évidentes s'imposent donc. Cette conclusion provient d'une étude réalisée par la Fachhochschule Nordwestschweiz à la demande et en collaboration avec la Banque CIC (Suisse) : 363 décisionnaires d'entreprises et entrepreneurs indépendants ont été interrogés individuellement par un institut de sondage.
Les différences sont significatives dans la connaissance et l'utilisation de services bancaires. La plupart des entrepreneurs interrogés déclarent connaître les produits/services bancaires discutés dans le cadre de l'étude. En revanche, les chiffres concernant l'utilisation sont considérablement plus faibles, bien qu'une grande partie des entrepreneurs ait admis qu'il existe des possibilités d'optimisation claires dans leur entreprise dans les quatre domaines que sont la planification des liquidités, la gestion des devises, le financement et les opérations documentaires. Cela laisse supposer qu'un besoin d'information existe. « Au vu des gains donc inexploités en termes d'efficacité et de rendement et des possibilités de réduction des risques, des mesures urgentes s'imposent : Ainsi, 39% des entrepreneurs affirment par exemple ignorer le taux d'intérêt de leur compte courant ; ceux-ci renoncent alors à des produits d'intérêts grâce à une gestion optimisée des liquidités » précise Prof. Dr. Habil. Simone Westerfeld qui, en tant que directrice du domaine de compétences Banking & Finance à la Hochschule für Wirtschaft (FHNW), est en charge de l'étude.
Planification et gestion des liquidités. Plus de 40% des entrepreneurs interrogés voient un fort potentiel d'optimisation dans leur planification de trésorerie. La satisfaction à l'égard du conseil bancaire est jugée mauvaise ou moins bonne dans près de la moitié (47%) des cas. Des mesures urgentes s'imposent pour de nombreux entrepreneurs dans la gestion des liquidités. « Les entrepreneurs qui stockent de l'argent en espèces, au lieu de le placer à court terme dans des établissements offrant une rémunération satisfaisante manquent des opportunités par leur comportement passif » conclut Andreas Dill, Relationship Manager auprès de la Banque CIC (Suisse) concernant les mesures.
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Gestion des devises. Un entrepreneur interrogé sur deux voit des possibilitésd'optimisation claires dans le domaine de la propre gestion des devises. La satisfaction à l'égard du conseil bancaire est jugée mauvaise ou moins bonne dans près de 43% des cas. De nombreux entrepreneurs estiment que la gestion des monnaies étrangères requiert une action significative. Cette conclusion coïncide avec l'expérience faite par René Bachmann, directeur des opérations de change auprès de la Banque CIC (Suisse) : « Tant mon expérience que notre étude relative à la Financial Literacy montrent que les entrepreneurs également sous-estiment souvent l'influence des devises étrangères. Une entreprise ne devrait en principe nécessiter aucune opération de caisse, sauf certaines exceptions, car une telle opération ne signifie en effet rien d'autre que le fait d'avoir au préalable manqué la possibilité d'une opération à terme. »
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Financement. Près d'un tiers des entrepreneurs interrogés (29%) voient des possibilités d'optimisation évidentes dans le domaine du propre financement. La satisfaction à l'égard du conseil bancaire est jugée mauvaiseou moins bonne dans près de 35% des cas. Reto Bornhauser, Relationship Manager auprès de la Banque CIC (Suisse), donne un exemple concret expliquant pourquoi il n'est pas surpris du résultat de l'étude : « Dans quel cas le taux d'intérêt est-il plus élevé : pour un crédit en compte courant ou une avance à terme fixe ? A l'exception des fiduciaires, moins d'un tiers des entrepreneurs interrogés le savaient. Je ne suis donc pas étonné qu'un tiers soient également insatisfaits des conseils fournis par leur banque. »
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Opérations documentaires. Moins d'un tiers des entrepreneurs interrogés (27%) voient des possibilités d'optimisation évidentes dans les opérations documentaires. 40% des entrepreneurs interrogés ne sont, en revanche, pas satisfaits du conseil bancaire. Dans les opérations documentaires, il existe un besoind'intervention notamment en matière de conseil bancaire. La personne en charge du domaine des opérations documentaires auprès de la Banque CIC (Suisse), Jean-Claude Perrelet, en connaît la raison : « Les connaissances relatives au fonctionnement d'un encaissement documentaire ou d'un accréditif sont souvent superficielles ; les obstacles sont dès lors plus difficiles pour envisager des solutions appropriées. En raison des parties concernées et des diverses formalités internationales, une complexité en résulte, pouvant a priori avoir un effet dissuasif. Parallèlement, de nombreuses entreprises opérant à l'échelle internationale sousestiment l'utilité d'opérations documentaires. »
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Les entrepreneurs peuvent comparer leurs données en ligne avec celles de l'étude. Les entrepreneurs et les personnes intéressées ont la possibilité de s'auto-évaluer au moyen d'un test rapide sur le site Internet www.entrepreneurs-et-finances.ch. Les participants obtiennent par e-mail une comparaison personnelle avec les données de l'étude, aussi bien au niveau global qu'en comparaison directe avec le secteur en question.
A propos de l'étude
Financial Literacy des entrepreneurs : l'étude relative à la perception et à l'utilisation variables des services bancaires par les entrepreneurs a été réalisée par la Fachhochschule Nordwestschweiz à la demande de la Banque CIC (Suisse). L'enquête individuelle (en ligne après briefing téléphoniquepréalable) a été réalisée du 2 au 23 décembre 2013 par l'institut de sondage Löwenheck, Bâle. Elle s'est adressée à 363 décisionnaires d'entreprises et entrepreneurs indépendants en Suisse alémanique. L'échantillon est représentatif de la population des entreprises suisses correspondantes (à l'exception des opérations documentaires).
La Banque CIC (Suisse) La tradition bancaire suisse - depuis plus d'un siècle
La Banque CIC (Suisse) est au service d'une clientèle exigeante en Suisse depuis 1909. Elle se veut une banque universelle à ancrage local, qui s'appuie sur le solide fondement d'une histoire longue de plus d'un siècle ainsi que sur son appartenance au groupe bancaire coopératif de dimension internationale Crédit Mutuel-CIC.
Avec plus de 7,5 millions d'associés et plus de 30 millions de clients, le groupe Crédit Mutuel-CIC est la deuxième banque de détail de France et l'un des établissements bancaires les mieux capitalisés d'Europe. Le groupe peut actuellement se prévaloir d'une notation Aa3 (Moody's), A (S&P) et A+ (Fitch).
Outre son siège à Bâle, la Banque CIC (Suisse) gère un réseau de sites dans toutes les régions linguistiques de Suisse, notamment à Zurich, Genève, Lausanne, Neuchâtel, Fribourg, Sion, Lugano et Locarno. En tant que banque de la clientèle privée et commerciale, la Banque CIC (Suisse) propose tant aux entreprises et entrepreneurs qu'aux clients privés des solutions taillées sur mesure dans le domaine des placements, des financements et des transactions de tous types. La Banque CIC (Suisse) combine dès lors de manière idéale l'approche personnalisée et individualisée propre au Private Banking avec la diversité des produits de la banque commerciale.
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