Corse et Matignon: La France entame les débats
Fribourg (ots)
L'Eglise de Corse connaît aussi ses clivages et ses extrêmes
Par Pierre Rottet, de l'Agence APIC
A l'image de la population et de la classe dirigeante du pays, l'Eglise de Corse connaît ses clivages et ses extrêmes, s'agissant de l'avenir politique de l'Ile de Beauté. Elle a mal a son inculturation. Le débat qui s'ouvre cette semaine à Paris sur les Accords de Matignon apportera peut-être le coup de pouce nécessaire, à moins qu'il n'accentue les divisions..
A l'heure où la violence, les meurtres et les vendettas semblent avoir mis la sourdine, la Corse s'interroge sur son avenir. Et reste dubitative alors que l'Assemblée nationale française se penche sur les Accords de Matignon. Le nouveau statut corse pourrait déboucher dans les années à venir sur une plus grande autonomie politique et économique, et sur la valorisation de la langue corse. Ou sur la violence en cas d'échec.
"Les nationalistes ont réussi puisque la France a accouché du plan Matignon. Mais si le Premier ministre a essayé de nous jouer, alors je vous le dis, 25 types suffisent à mettre à mal la France." Celui qui parle n'est pas un politique, ni un militant de la Cunculta, ou d'"Armata Corsa". Il est prêtre, curé de Ponte Lecce, au sud de Bastia.
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