Caritas Schweiz / Caritas Suisse
Les paysans de montagne cherchent 1000 bénévoles qui ne sont pas vulnérables au coronavirus
Luzerne (ots)
Pour l'été, Caritas Suisse cherche un millier de bénévoles disposés à soutenir activement les familles de paysans de montagne en détresse. Cette année, il faut trouver beaucoup de per-sonnes assez jeunes qui ne font pas partie des groupes à risque du coronavirus. Et remplacer également les nombreux bénévoles qui ne pourront pas venir de l'étranger. Les paysans de montagne espèrent un grand mouvement de solidarité de la part de personnes qui s'intéressent à découvrir de nouveaux univers et qui veulent les aider à assurer leur subsis-tance.
Chaque été, des familles de paysans de montagne ont besoin d'aide pour venir à bout des nom-breux travaux de cette saison de travail intensif. Ils n'y arrivent pas seuls, surtout quand un ac-cident ou une maladie prive la famille d'un de ses membres.
Une situation spéciale à cause du coronavirus Cette année, la recherche est beaucoup plus difficile que d'habitude pour Caritas, car la crise du coronavirus l'oblige à cibler de nouveaux groupes. Jusqu'à présent, beaucoup de nos bénévoles étaient des personnes de plus de 60 ans ou venaient de l'étranger. Ces groupes, qui représentent bien 40 % de l'effectif, ne peuvent malheureusement pas proposer leur aide cette saison, car ils font partie du groupe à risque ou n'ont pas le droit de passer la frontière. C'est pourquoi nous espérons réussir à motiver un maximum de personnes plus jeunes à donner un coup de main aux paysans de montagne en cette saison éprouvante.
Une question de survie
Depuis le début de la crise du coronavirus, la population suisse a fait preuve d'une grande soli-darité avec les personnes qui ont perdu leurs moyens de subsistance. C'est pourquoi nous sommes confiants dans le fait que nous parviendrons à mobiliser aussi suffisamment de béné-voles pour les familles de paysans de montagne. Car il en va là aussi de la survie des exploita-tions familiales.
Découvrir un autre monde
Comme la crise rendra vraisemblablement les voyages impossibles, de nombreuses personnes se souviennent de ce que la Suisse a à offrir. La plupart des bénévoles sont enchantés de leur enga-gement chez un paysan de montagne. Le travail est jugé astreignant, mais ils l'apprécient quand même. Il faut notamment faucher, faire les foins, aider au ménage et s'occuper des animaux. Beaucoup de fermes sont de surcroît très bien situées et permettent de découvrir de nouvelles régions.
Une vraie détente malgré un travail fatigant Enfin, un engagement de ce type offre une profonde détente mentale malgré un travail souvent physique. À l'écart du trafic et du bruit, de nombreux bénévoles retrouvent une vie simple sans être constamment connectés et branchés. Ils découvrent d'autres valeurs. Les familles de pay-sans les accueillent très chaleureusement et des amitiés se nouent, souvent pour la vie.
Choisir l'exploitation en ligne
Les engagements durent au moins une semaine. N'importe qui peut participer, homme ou femme, à condition d'être âgé de plus de 18 ans, motivé et en bonne santé. Sur www.montagnards.ch, on peut découvrir toutes les exploitations de montagne qui cherchent des bénévoles et s'inscrire directement pour un engagement.
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Jessica Pillet, collaboratrice du projet Caritas-Montagnards, tél.
079 618 62 10 ou 021 311 11 14, courriel : jpillet@caritas.ch