Bundesamt f. Umwelt, Wald und Landschaft
Ressources génétiques dans le domaine non-humain Avec l'industrie et l'agriculture, assurer l'ex-ploitation durable des ressources génétiques
Berne (ots)
La Suisse, qui utilise aussi les ressources génétiques de pays tiers dans l'agriculture, la recherche et l'industrie pharmaceutique, doit définir les modalités de leur exploitation. Lors d'un atelier national jeudi à Berne, l'OFEFP et l'OFAG ont lancé le coup d'envoi des travaux de mise en uvre des dispositions adoptées récemment au niveau international. La collaboration avec les secteurs économiques concernés, qui avait déjà présidé lors de la préparation de ces accords continue.
Aujourd'hui, la majeure partie des ressources génétiques - les plantes, les micro-organismes et les animaux - se trouvent dans les pays en développement. Lors du Sommet de la Terre de 1992, le droit des Etats à exploiter leurs propres ressources génétiques a été reconnu. Ceux-ci s'engagent à protéger ce patrimoine mondial et à les mettre à disposition des milieux intéressés. En contrepartie, ils participent aux avantages tirés de leur exploitation. Cet accord est favorable à la protection de l'environnement, puisqu'il incite les Etats à protéger leurs ressources génétiques. Il est également favorable au développement des pays détenteurs qui peuvent tirer des bénéfices de leurs richesses génétiques.
Les dispositions adoptées à Rio ont été concrétisées récemment dans deux instruments internationaux : le Traité international de la FAO et les lignes directives de Bonn à la Convention sur la diversité biologique. La Suisse a joué un rôle déterminant dans leur élaboration et leur adoption, en particulier grâce à l'engagement lors des négociations internationales des milieux concernés : producteurs agricoles, semenciers, industrie alimentaire, industrie pharmaceutique, recherche. La mise en uvre de ces accords, dont le coup d'envoi a été lancé aujourd'hui lors d'un atelier national présidé par Philippe Roch, directeur de l'OFEFP et Manfred Bötsch, directeur de l'OFAG, continue dans le même esprit de collaboration. Les représentants du secteur agricole, de l'industrie, de la recherche et les organisations d'aide au développement ont réaffirmé leur soutien aux principes et objectifs développés au niveau international. Dans le secteur agricole, il s'agit maintenant de ratifier le Traité international de la FAO, signé en octobre dernier. Pour la mise en uvre des directives de Bonn, des mesures techniques adaptées à chaque secteur doivent être définies dans un premier temps. Un accord-cadre volontaire avec les milieux concernés et le développement d'instruments incitatifs, par exemple un système de certification, sont également à l'étude.
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Renseignements M. François Pythoud, section Biotechnologie et Flux des substances, Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP), portable 079 507 52 82
M. Alwin Kopse, Etat-major de la direction, Office fédéral de l'agriculture (OFAG), tél. 031 323 44 45
Dossier de presse
Le dossier de presse est publié sous http://www.umwelt- schweiz.ch/buwal/fr/fachgebiete/fg_biotechnologie/information/meeting /ABS/index.html
Internet
- Directives de Bonn de la Convention sur la diversité biologique (en anglais): http://www.biodiv.org/programmes/socio- eco/benefit/bonn.asp - Le Traité international de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO, en anglais): http://www.fao.org/ag/cgrfa/itpgr.htm