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L'heure des bonnes résolutions a sonné: arrêter de fumer, oui, mais comment?
Lausanne (ots)
Tous les moments sont bons pour arrêter de fumer, mais le cap d'une nouvelle année est souvent l'occasion de prendre de bonnes résolutions dans ce sens. Aux yeux de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA), à Lausanne, les tentatives d'abandon de la cigarette devraient, autant que faire se peut, s'effectuer selon un programme bien établi et sous le suivi de spécialistes. Quelques conseils de scientifiques bâlois sur les méthodes les plus efficaces.
La moitié des fumeurs de Suisse souhaiteraient se défaire de leur dépendance, mais la grande majorité d'entre eux échouent, même en essayant à de nombreuses reprises. Les bonnes résolutions de début d'année s'envolent - hélas! - souvent en fumée, l'appel du tabac étant le plus fort. Dès lors, comment mettre toutes les chances de son côté pour prendre le dessus sur cette accoutumance? Dans le département de pneumologie des cliniques universitaires de Bâle, les chercheurs testent toutes les méthodes d'arrêt possibles et imaginables ainsi que les nouveautés susceptibles d'aider les adeptes de l'herbe à Nicot à vivre sans fumée.
Panacher les méthodes, la meilleure façon d'y arriver Dans un numéro spécial de la revue spécialisée Medical Tribune, les chercheurs bâlois présentent les chances de succès des diverses méthodes de désaccoutumance du tabac. Parmi tous les fumeurs qui arrêtent de fumer grâce à leur seule volonté, 3% tiennent encore bon au bout d'une année. Une solide motivation relayée par les conseils de spécialistes permet d'augmenter le taux de succès à 8, voire à 10%. Quand la motivation et les conseils s'allient aux substituts nicotiniques (patches, inhalateur), ce taux atteint entre 15 et 25% après une année. Le professeur Michael Tamm, responsable du département de pneumologie, estime que la prise de médicaments comme le Bupropion, conjuguée aux trois facteurs précités, fait passer les chances de succès à un taux de 20 à 30% au maximum. Ce genre de principes actifs bloque certains récepteurs cérébraux et, partant, agit sur la dépendance. Les chercheurs bâlois fondent de grands espoirs sur le Rimonabant. Actuellement en phase de test, cette substance devrait aider les fumeurs à se défaire de leur habitude sans prise de poids. Même si la panacée n'a pas encore été découverte, panacher judicieusement les méthodes offre de bonnes chances de succès.
Source: Rauchstopp ohne Gewichtszunahme; Medical Tribune-Supplément n° 10/2002, p. 10-11
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