Département fédéral des finances
Trafic d'objets d'art et de bijoux: examiner le risque de blanchiment d'argent
Berne (ots)
Le risque de blanchiment d'argent au moyen du trafic d'objets d'art et de bijoux doit être examiné de manière plus approfondie. Aujourd'hui, le Conseil fédéral a ainsi décidé d'accepter un postulat du conseiller national Hans Widmer (PS/LU) sur la question.
La loi suisse sur le blanchiment d'argent s'applique aux intermédiaires financiers. Diverses enquêtes laissent toutefois supposer que les activités liées au blanchiment d'argent se sont étendues ces dernières années à d'autres secteurs. En effet, des professions autres que celles du secteur financier «traditionnel» sont également exposées aux risques de blanchiment d'argent. Des cas litigieux se sont produits entre autres dans les marchés de l'immobilier et de l'art. Les indications relatives au changement d'orientation des activités de blanchiment d'argent ont poussé le Groupe d'action financière internationale contre le blanchiment des capitaux (GAFI) et l'Union européenne à revoir les dispositions en matière de lutte contre ce phénomène. Ces travaux de révision viennent d'être terminés (EU) ou sont encore en cours (GAFI).
Le Conseil fédéral est fermement décidé à combattre le blanchiment d'argent. Dans son message relatif à la loi sur le blanchiment d'argent, il a évoqué la possibilité d'étendre le champ d'application de cette loi, au cas où des problèmes devaient surgir dans d'autres secteurs. C'est pourquoi le Conseil fédéral est disposé à procéder à une évaluation du risque de blanchiment d'argent que présente le trafic d'objets d'art et de bijoux. Il propose donc d'accepter le postulat Widmer.
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