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Crise économique: les délégués de l'ASTAG interviennent auprès de la Confédération

Bern (ots)

Lors de son assemblée des délégués de ce jour à
Schaffhouse, l'Association suisse des transports routiers ASTAG a 
adopté une résolution suite aux répercussions massives de la crise 
économique sur la branche des transports routiers. La Confédération 
et les autorités sont donc instamment invitées à renoncer à de 
nouvelles mesures coercitives et à réduire rapidement la charge 
fiscale globale. Des mesures de correction en profondeur sont 
également nécessaire dans le cadre du financement des infrastructures
qui est également victime de la crise sachant que des montants de 
plus en plus importants provenant des impôts et des taxes prélevés 
sur le trafic routier sont détournés de leur but initial.
La crise financière et économique commence à étendre ses effets 
sur la branche suisse des transports routiers. Depuis le dernier 
trimestre 2008, le volume des transports diminue de façon dramatique 
tout comme les prix pouvant être imposés sur le marché. Par contre, 
aucun allègement n'est constaté du côté des coûts. Bien au contraire,
tant les taxes que les obligations administratives qui grèvent le 
transport routier augmentent constamment.
C'est pourquoi l'Association suisse des transports routiers ASTAG 
a décidé à l'unanimité, lors de son assemblée des délégués 2009 tenue
ce jour à Schaffhouse, d'adopter une résolution exigeant du Conseil 
fédéral et des autorités qu'ils renoncent à introduire de nouvelles 
mesures coercitives à l'encontre du transport routier et qu'ils 
réduisent rapidement la charge fiscale globale qui le frappe. Dans un
premier temps, des allègements fiscaux et administratifs sont 
absolument nécessaires. De plus, le traitement tracassier réservé au 
transport routier et appliqué sur la route par les autorités doit 
enfin cesser.
2008 - une année de crise pour la politique des transports
Devant plus de 200 délégués, Adrian Amstutz président central de 
l'ASTAG et Conseiller national, a constaté, dans sa rétrospective de 
l'année 2008, que l'économie n'est pas la seule à avoir été frappée 
par une profonde crise. «Tous les 'succès', que les autorités 
fédérales citaient constamment se sont avérés n'être que des 
illusions. La politique suisse de transfert a définitivement tourné 
court.» Le trafic marchandises ferroviaire non rentable n'a pas pu 
être assaini et l'objectif illusoire d'au maximum 650'000 trajets de 
transit sur route n'a pas été atteint. Au lieu de cela, le transport 
routier a subi une augmentation des charges financières et 
administratives, à savoir la hausse massive de la RPLP au 1er janvier
2008, des contrôles de police tracassiers, les fermetures arbitraires
des passages alpins (phase rouge et offensive de l'hiver) et le refus
d'accorder une sécurité accrue aux investissements pour des nouveaux 
véhicules. Amstutz a donc constaté qu'il est plus que temps de 
procéder à un changement de cap fondamental: «Il faut cesser 
d'introduire des mesures coercitives dans le transport routier et 
augmenter la concurrence dans le trafic ferroviaire».
Le principe de causalité doit aussi être valable pour les 
transports publics
La crise qui frappe la politique suisse des transports est 
également visible au niveau du financement des infrastructures 
routières. «La Confédération a enfin approuvé un programme destiné à 
éliminer les goulets d'étrangement du réseau routier.» Pourtant, du 
fait de la désaffectation continue des fonds, il faudrait continuer à
présenter de «nouvelles possibilités fantaisistes de financement», 
frappant en priorité le trafic routier. «Or, il faut définitivement y
mettre un terme!» Selon le président central de l'ASTAG, le trafic 
routier, notamment le transport routier, couvre depuis fort longtemps
ses besoins en matière de financement. C'est pourquoi il faut au 
contraire introduire des mesures de correction en profondeur pour le 
financement des infrastructures sachant que le principe de causalité 
doit également s'appliquer aux transports publics. «Il est temps que 
nous puissions nous battre à armes égales», a exigé le président 
central de l'ASTAG.
Un catalogue de revendications concrètes va être élaboré
Suite à l'adoption de la résolution par l'assemblée des délégués, 
les responsables de l'ASTAG vont élaborer un catalogue de 
revendications comportant les mesures pouvant décharger rapidement et
efficacement le transport routier en cette période de récession.
Sachant qu'en Suisse, 90 % des marchandises sont transportés sur 
la route, des allègements en faveur de la branche indigène des 
transports contribueraient sans aucun doute à soutenir l'économie et 
à encourager la consommation, a argumenté le directeur de l'ASTAG, 
Michael Gehrken. Or, au lieu de cela, les autorités fédérales ont 
accablé le transport routier par une nouvelle hausse de la redevance 
poids lourds au début de l'année, ce qui est un véritable non-sens. 
«Et tout cela uniquement parce que les cantons ont réclamé contre un 
manque à gagner de 16 millions.»

Contact:

ASTAG Association suisse des transports routiers
Michael Gehrken
Weissenbühlweg 3, 3007 Berne
Tél. 079 613 75 64

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