ASTAG Schweiz. Nutzfahrzeugverband
L'infrastructure routière doit être maintenant revalorisée
Bern (ots)
L'ASTAG évalue le Oui au modèle FAIF comme une profession de foi en faveur des infrastructures de transport performantes et opérationnelles. Le nombre de voix contre relativement important souligne que la politique est bien inspirée de faire preuve de modération en matière de financement du rail. En outre, il est aujourd'hui évident qu'après le rail, la suppression des goulets d'étranglement sur les routes doive être enfin et rapidement prise en main.
L'ASTAG prend acte de l'accord sur le modèle «Financement et aménagement de l'infrastructure ferroviaire» (FAIF) avec des revendications claires afférentes à des mesures supplémentaires pour la route également. Avec un Oui au FAIF, le peuple s'est prononcé en première ligne pour des infrastructures de transport performantes et opérationnelles. Le transport permet de vivre dans l'aisance. C'est la raison pour laquelle l'infrastructure ainsi que l'offre du rail et de la route doivent être continuellement adaptées aux besoins de l'économie et de la population. Le manque de capacité n'est pas apprécié. Les mesures immémoriales d'obstruction avec lesquelles les projets routiers ont été bloqués pour des raisons idéologiques pendant des décennies sont périmées. «Voici pourquoi nous devons maintenant desserrer le frein à main pour l'aménagement routier également!», dit Adrian Amstutz, président central de l'ASTAG.
La modernisation plus importante que les inconvénients soulevés par le FAIF
Au profit d'infrastructures modernes de transport, une majorité accepte de toute évidence même les inconvénients très importants et les charges supplémentaires. S'ajoute à cela que les problèmes du financement du rail ne sont en aucun cas résolus. Au contraire, l'entretien et l'exploitation engloutiront plus de moyens que prévu, comme pour la NLFA. C'est aussi la raison pour laquelle un modèle d'assainissement pour le trafic ferroviaire à proprement dire reste à l'ordre du jour à plus ou moins long terme. Le FAIF pourrait avoir ensuite très vite un effet boomerang pour les transports publics.
Le nombre de voix contre relativement important a démontré une chose: de nombreux milieux ne sont plus disposés à assumer une fois encore des charges supplémentaires. Ceci s'appliquera au financement des routes à l'avenir également. Il est d'autant plus important pour Adrian Amstutz qu'une solution équitable de financement des routes soit maintenant trouvée et que les goulets d'étranglement soient supprimés: «Les usagers de la route doivent enfin obtenir une contre-valeur adéquate pour leurs 9 milliards de charges annuels!»
Une vaste suppression des goulets d'étranglement est revendiquée dans toutes les régions que compte le pays. Des interventions très importantes sont surtout nécessaires sur les axes principaux dans le Mittelland et dans les grands espaces métropolitains de Genève-Lausanne, Bâle, Zurich, Berne et Lugano. Ici, les capacités doivent être développées de toute urgence et de façon ciblée. «Nous ressentons la nécessité d'un réseau routier qui soit à nouveau et rapidement opérationnel ainsi qu'orienté vers les besoins», dit Adrian Amstutz.
Voici pourquoi en principe l'ASTAG accueille favorablement l'idée du Conseil fédéral qui vise à créer un nouveau fonds pour les routes, en analogie avec le FAIF, ancré sur une base constitutionnelle. Les promesses données à l'approche de la votation FAIF ont été mémorisées!
Dans ce cadre d'idée, un financement des transports routiers équitable revêt un caractère très important pour l'ASTAG. La razzia exclusive exercée sur les usagers de la route doit cesser. Ainsi, l'ASTAG soutient totalement «l'initiative vache à lait». Le but est et reste que les recettes issues du transport routier soient investies dans l'infrastructure routière de manière conséquente. Ce n'est qu'ainsi que les usagers de la route ne seront pas priés à nouveau de passer à la caisse.
Contact:
ASTAG Association suisse des transports routiers
Michael Gehrken
079 613 75 64