Oeuvre suisse d'entraide ouvrière OSEO
Votations du 24 novembre - Assurance chômage: un «oui» qui arrive au mauvais moment
Lausanne (ots)
L'uvre suisse d'entraide ouvrière OSEO est préoccupée par les effets négatifs qu'aura la loi révisée sur l'assurance-chômage (LACI).
Le chômage est à nouveau en augmentation et l'économie suisse est en difficulté: la réduction des prestations de l'assurance-chômage donc donne un faux signal. Des milliers de personnes vont se trouver en fin de droits et devront se tourner vers l'aide sociale. La pression sur un marché de l'emploi tendu touchera de plein fouet les sans emploi les plus fragiles: les travailleurs âgés et les jeunes. La réduction du nombre d'indemnités de 520 à 400 jours obligera ces deux catégories de personnes à accepter des emplois mal payés et de durée déterminée. Les jeunes sans emploi - dont le nombre est actuellement en forte augmentation - seront fatalement les plus touchés puisqu'ils entrent sur le marché du travail. S'ils ne trouvent pas un premier emploi d'une durée d'une année ils n'auront d'autre ressource que l'aide sociale.
Les cantons seront mis à rude épreuve: ils devront en effet trouver des solutions pour un nombre croissant de personnes sans travail. On sait que la réintégration du monde du travail est plus difficile pour celles et ceux qui ont dû recourir à l'aide sociale. Le risque de tomber dans une situation de pauvreté sera également aggravé.
L'OSEO, sans attendre l'entrée en vigueur de la loi révisée, va renforcer ses programmes d'intégration sur le marché du travail des personnes sans emploi.
Asile: une catastrophe évitée de justesse
L'étroite défaite de l'initiative UDC sur l'asile est satisfaisante mais pas vraiment réjouissante: une catastrophe n'a été évitée que de justesse. L'OSEO demande que ce résultat soit traité avec la plus grande circonspection.
Ruth Metzler, conseillère fédérale, a toute prête dans son tiroir une loi sur l'asile plus restrictive. On ne peut que douter de l'opportunité de nouvelles limitations du droit à l'asile. Il faut trouver des solutions plus intelligentes pour face au sentiment d'insécurité qui a motivé les acceptants de l'initiative. Il faut développer une culture du «vivre ensemble» et ne pas donner, en accentuant une attitude répressive, une justification aux peurs face à l'étranger.
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Frances Trezevant
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