economiesuisse - Léconomie suisse favorable à une stratégie offensive pour la conférence ministérielle de lOMC
Zurich (ots)
Dans la perspective de la conférence ministérielle de lOMC à Hong- Kong, economiesuisse exige des mesures douverture supplémentaires des marchés des services, des biens industriels de même que des mesures de facilitation du commerce. La position de la Suisse dans le secteur agricole ne doit pas porter préjudice aux intérêts offensifs de léconomie. Pays exportateur, elle ne peut se permettre de freiner les négociations à Hong-Kong.
La conférence ministérielle de lOMC revêt une importance décisive
Après léchec de la conférence ministérielle de lOMC à Cancún (2003), les attentes relatives à la rencontre ministérielle de Hong- Kong sont particulièrement importantes. Pourtant, les prévisions ne sont pas des plus optimistes. Cela suscite passablement dinquiétudes dans les milieux économiques suisses et étrangers. Le rythme des négociations du cycle de Doha dans le cadre de lOMC déçoit. Les règles multilatérales du commerce mondial satisfont de moins en moins les besoins dune économie active à léchelle mondiale. Les mesures de libéralisation de lOMC peinent à suivre le rythme de la division croissante du travail à l'échelle mondiale. Cest la raison pour laquelle léconomie suisse exige des mesures douverture supplémentaires rapides des marchés des services et des biens industriels, de même que des mesures de facilitation du commerce.
LOMC est particulièrement importante pour la Suisse exportatrice
Si la conférence ministérielle de lOMC devait se solder par un échec, le système de commerce multilatéral sen trouverait sensiblement affaiblit. Les conséquences seraient particulièrement importantes notre pays, fortement intégré dans léconomie mondiale et qui gagne un franc sur deux à létranger. Ce sont surtout les petites nations quun système commercial multilatéral doté de règles claires et prévoyant des droits et des obligations applicables protège du protectionnisme et de la discrimination. Cest au sein dune organisation comme lOMC, qui dispose dun mécanisme réglementaire, quun pays comme la Suisse peut défendre ses intérêts économiques de manière optimale. Par conséquent, des mesures de libéralisation supplémentaires dans le cadre de lOMC sont vitales pour les entreprises suisses et les emplois. Léconomie suisse aurait souhaité un cycle de négociations encore plus ambitieux, malheureusement les thèmes des investissements, de la concurrence et de la transparence en matière de marchés publics ont été retirés de lordre du jour à Cancún. Il est donc dautant plus important que les négociations sur les questions restantes aboutissent.
Eviter de freiner les négociations à Hong-Kong
En Suisse, limpression domine que le cycle de Doha se focalise exclusivement sur lagriculture. Cette impression est renforcée par l'attitude défensive de Berne dans ce domaine. Pourtant, les thèmes de négociation montrent que lenjeu du cycle de Doha et de lOMC est bien plus vaste. Cest pourquoi léconomie suisse exige du Conseil fédéral quil défende les intérêts offensifs majeurs de léconomie à Hong-Kong. En tant que nation exportatrice, la Suisse ne peut se permettre de freiner les négociations de lOMC. Cela serait contraire à nos intérêts et remettrait en question la crédibilité de notre pays en tant que partenaire de négociations constructif. economiesuisse exige donc du Conseil fédéral quil se concentre davantage sur les priorités économiques de la place économique suisse.
La prise de position détaillée d'economiesuisse sur l'OMC en vue de la conférence ministérielle de Hong-Kong est disponible sous www.economiesuisse.ch.
Zurich, le 30 novembre 2005
Pour toute question: Gregor Kündig, 044 421 35 30