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Chômage des jeunes Lettre ouverte des associations de jeunesse : Joseph Deiss est invité à passer immédiatement à l’action contre le chômage des jeunes !

Berne (ots)

La situation sur le front du chômage des jeunes est
dramatique. Les partis représentés au Conseil fédéral sont arrivés à 
la même conclusion et ont mis ce point à l’ordre du jour des 
entretiens de Wattewille du 11 février 2005. Aujourd’hui, le 
conseiller fédéral responsable de ce dossier, Joseph Deiss, a reçu 
une délégation du Comité Suisse contre le Chômage des Jeunes (CSCJ) 
qui lui a remis une lettre ouverte lui demandant de passer à 
l’action. Leur entretien a duré plus long que prévu, ce qui a permis 
de faire le tour des point communs et des différences entre les deux 
parties.
Comme le CSCJ, le conseiller fédéral Joseph Deiss est d’avis qu’il 
s’agit là d’un problème à prendre au sérieux et qu’il n’y a donc pas 
lieu d’en remettre à plus tard la résolution en procédant à une 
modification de la constitution pour pouvoir octroyer des déductions 
fiscales aux entreprises qui forment des jeunes. Il entend, à chaque 
occasion qui s’offrira à lui, rappeler à l’économie la promesse de 
créer elle-même un nombre suffisant de places de formation, promesse 
qu’elle avait faite dans le contexte de la votation populaire sur 
l’initiative pour des places d’apprentissage. Concernant le passage 
entre la fin de la formation professionnelle et l’entrée dans le 
système de l’emploi, le conseiller fédéral Joseph Deiss veut aider 
les jeunes en leur offrant plus des semestres de motivation et de 
places de stages. Pour le passage entre la fin de la scolarité et 
l’entrée dans la formation professionnelle par contre, les 
différences qui subsistent entre le conseiller fédéral et le CSCJ 
sont plus importantes. C’est pourquoi, dans la perspective des 
entretiens de Wattewille, ce dernier maintient sa position, à savoir 
que le gouvernement doit faire usage de l’article 13 de la loi sur 
la formation professionnelle (« mesures de durée limitée en cas de 
déséquilibres sur le marché de la formation professionnelle initiale 
»). Les revendications du CSCJ sont à ce sujet les suivantes :
-	l’offre en écoles des métiers, en écoles professionnelles 
commerciales, entre autres, doit être augmentée d’au moins 10% ;
- les solutions transitoires (10e année scolaire, …) doivent 
recevoir un mandat pé-dagogique clair (p. ex. reconnaissance des 
années initiales d’apprentissage) ; ces offres devront être 
coordonnées et leur accès gratuit.
Pour les jeunes qui ont déjà terminé leur apprentissage, le CSCJ 
demande à l’économie
-	qu’ils puissent rester au moins un an dans l’entreprise qui 
les a formés, pour autant que cela ne se fasse pas au détriment de 
la formation professionnelle initiale ;
- que les entreprises qui ne participent pas à la formation 
professionnelle initiale engagent des jeunes diplômés à temps 
partiel (3 ou 4 jours par semaine) au salaire usuel de la branche. 
Pour les 1 ou 2 jours restants, des programmes de formation continue 
devront leur être proposés.
Le CSCJ est persuadé que le conseiller fédéral Joseph Deiss ne 
laissera pas notre jeunesse en plan et sera prêt à passer à 
l’action. Le CSCJ est également intimement convaincu que les moyens 
publics nécessaires à assurer l’avenir de la jeunesse sont des 
investissements judicieux qui permettront d’éviter de nombreuses 
dépenses à long terme.
www.cscj.ch
Pour de plus amples informations :	
Mario Antonelli, SEC-Jeunesse, 079 690 99 69	
Emilie Moeschler, JSS, 078 815 18 00	
Jean Christophe Schwaab, Jeunesse Unia, 078 690 35 09	
Peter Sigerist, Jeunesse USS, 079 404 56 85

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