Schweizerischer Gewerkschaftsbund SGB
LUSS et la fusion de la commission fédérale des étrangers et de la commission fédérale des réfugiés Au moins la moitié de migrant(e)s et maintien de la compétence concernant le crédit à lintégration
Berne (ots)
Dans un courrier adressé au Conseil fédéral, lUnion syndicale suisse a clairement fait savoir quelle estimait erronée la décision prise par ce dernier de fusionner au 1er janvier 2008 la commission fédérale des étrangers (CFE) et la commission fédérale des réfugiés (CFR) ; cela, eu égard aux différentes thématiques concernées. Selon lUSS une unique commission issue dune telle fusion fait courir le risque dune mise au second plan de lintégration des ressortissant (e)s étrangers.
Si le Conseil fédéral persiste à vouloir cette fusion, lUSS lui adresse alors les deux revendications suivantes :
- Les représentant(e)s des migrant(e)s doivent constituer au minimum la moitié de la nouvelle commission, selon lactuelle composition de la CFE où les étrangères et étrangers sont environ la moitié. Le Conseil fédéral prévoit en effet quils ne représenteraient plus qu« une part équitable » des membres de la nouvelle commission. Pour lUSS, il faut aussi que lindépendance de celle-ci soit garantie, ainsi que son droit à linformation et à apparaître publiquement en toute liberté.
- Le crédit destiné aux mesures dintégration des ressortissant(e)s étrangers doit rester de la com-pétence de la commission. Or il est prévu quil relève pratiquement dans sa totalité de lOffice fédéral des migrations, la nouvelle commission nayant désormais de compétences que dans certains domaines restreints. Or lactuelle CFE possède un important savoir-faire et, du fait de ses larges assises, jouit dune bonne légitimité dans le domaine qui est le sien.
Vania Alleva (079. 620 11 14) présidente de la Commission USS des migrations, et Ewald Ackermann (031. 377 01 09), rédacteur de lUSS, se tiennent à votre disposition pour tout complément dinformation.