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La population ne veut pas d’une poste privatisée et libéralisée: L’USS rejette une libéralisation encore plus poussée de la Poste

Berne (ots)

L’Union syndicale suisse (USS) rejette vigoureusement
la libéralisation intégrale de la Poste. Peu avant les élections 
fédérales, le Conseil fédéral a donc cédé à la pression injustifiée 
d’economiesuisse, de l’UDC et des radicaux. L’USS est persuadée que 
le peuple suisse ne veut ni de la libéralisation ni de la 
privatisation de la Poste. Par le passé, des scrutins du même genre 
ont montré qu’il ne veut pas jouer avec la sécurité de la fourniture 
de services et avec l’existence de salaires décents.
Pas question de mettre encore plus en danger la qualité proverbiale 
de nos services postaux, leur ponctualité et l’accessibilité des 
offices postaux. Il est de ce fait indispensable que l’étendue des 
prestations soit clairement formulée au niveau de la loi et que les 
conditions de travail soient bonnes dans toute la branche. C’est 
pourquoi l’USS rejette toute ouverture du marché postal en dessous 
de l’actuelle limite de 100 grammes en l’absence d’une convention 
collective de travail (CCT) de branche faisant obstacle à la 
dégradation des conditions de travail et de salaire, ainsi qu’au 
dumping social. Si l’on regarde dans les pays étrangers qui ont 
libéralisé ce secteur, on voit que la concurrence, comme on 
l’appelle, se fait essentiellement sur le dos des employé(e)s de la 
poste et de celles et ceux qui acheminent le courrier. Ce qui 
totalement inacceptable pour les syndicats et la population de ce 
pays.
L’USS va analyser de manière approfondie la révision de loi 
qu’annonce le Conseil fédéral et formuler des revendications 
détaillées. Aujourd’hui, une chose est claire à ses yeux : elle 
rejette avec détermination la libéralisation intégrale et la 
privatisation de la Poste, voire son entrée en bourse. L’existence 
simultanée de réseaux d’infrastructures à fort coefficient de 
capitaux est synonyme d’inefficience et d’augmentation des prix. 
C’est un danger pour la sécurité d’un approvisionnement de services 
postaux dans tout le pays et de qualité irréprochable. Seule une CCT 
de branche offre une garantie contre une sous-enchère salariale dont 
les conséquences sociales et économiques sont catastrophiques. Les 
droits démocratiques du peuple sont à faire respecter à l’aide du 
référendum.
Rolf Zimmermann (031-377 01 21 ou 079-756 89 50), premier secrétaire 
de l’USS, se tient à votre disposition pour tout complément 
d’information.

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