Les radiologues discutent - les patients en profitent
Zurich (ots)
Quelque 1'500 spécialistes du monde entier se retrouveront à Lucerne du 5 au 9 octobre pour échanger leurs expériences en radiologie interventionnelle. Cette discipline en évolution fulgurante est une nouvelle innovation majeure pour les hôpitaux suisses. Cette nouvelle méthode épargne non seulement aux patients des interventions importantes et lourdes, mais aussi aux assurances les coûts très élevés des interventions classiques, selon le Prof. Christoph L. Zollikofer, Médecin-chef à l'Hôpital cantonal de Winterthour.
Les techniques opératoires sont de plus en plus raffinées: auparavant les chirurgiens se ménageaient beaucoup de place en faisant de grandes incisions au scalpel pour arriver à l'organe à opérer. Depuis quelques années, il suffit très souvent de très petites incisions permettant d'introduire des appareils optiques et instruments chirurgicaux dans les cavités de l'organisme, pour effectuer une opération avec tout le ménagement possible. Mais cette méthode dite du judas est déjà révolutionnée par une technique encore plus ménageante dans certains domaines, la radiologie interventionnelle, qui occupe en Suisse une place de pointe internationale. Selon Christoph Zollikofer, c'est l'une des principales raisons pour laquelle ce congrès (ouvert également aux représentants des médias intéressés) se tiendra pour la première fois en Suisse. Le concept thérapeutique est des plus simples: en introduisant un cathéter, les radiologues interventionnels accèdent au site opératoire par un vaisseau sanguin. Et ce site peut en même temps être visualisé () et finalement traité par ce cathéter. Deux techniques sont imaginables: le vaisseau sanguin est bloqué (embolisé), ou alors protégé de l'occlusion par dilatation au ballonnet et/ou pose d'un petit tube résille (stent). L'embolisation permet par exemple de supprimer l'apport sanguin à des tumeurs, ce qui les affamera. Le traitement des tumeurs bénignes de l'utérus (myomes) et des tumeurs malignes du foie selon cette méthode a actuellement dépassé le stade des essais. L'imagerie diagnostique permet également de ponctionner et de traiter directement les endroits voulus.
Conclusion: selon Zollikofer, la radiologie interventionnelle non seulement rend superflue les narcoses lourdes, mais elle abrège aussi considérablement la durée d'hospitalisation et permet une reprise plus rapide du travail. Finalement, et cela est particulièrement important à l'heure actuelle, elle permet globalement considéré d'économiser des coûts de santé.
Contact:
Dr méd. Thomas Ferber
Public Health Consulting GmbH
Internet: http://www.ferber-medical.ch
ou directement:
Prof. Dr méd. Christoph L. Zollikofer
Tél. +41/52/266'26'01
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