pharmaSuisse - Schweizerischer Apotheker Verband / Société suisse des Pharmaciens
Les Suisses font confiance aux pharmacies Moniteur des pharmacies 2018
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Berne-Liebefeld (ots)
La population suisse accorde une grande confiance aux pharmaciens: 9 citoyens sur 10 perçoivent les pharmacies comme des intervenants de première ligne en cas de maladies à évolution normale. La dernière étude de l'institut de recherche gfs.bern révèle aussi que l'introduction de nouvelles prestations en pharmacie, comme une offre de vaccination étendue ou l'accès facilité aux médicaments sur ordonnance est accueillie favorablement. Seule la thématique «Prix des médicaments» est majoritairement perçue négativement.
Une étude représentative annuelle menée par gfs.bern auprès de la population montre que les pharmacies de demain devront miser de plus en plus sur les prestations et services afin d'assurer leur pérennité sur le marché. Les pharmaciens s'éloignent de plus en plus de la vente pour gagner une importance croissante en tant qu'acteurs de soins de première ligne fournissant des solutions aussi rapidement que possible aux clients et aux patients. Cela correspond également à une exigence des pouvoirs publics, qui ont confié aux pharmaciens un rôle plus important dans les soins de base au travers de la révision de deux lois (sur les professions médicales LPMéd en 2015 et sur les produits thérapeutiques LPTh en 2016) et du rapport sur la place des pharmacies dans les soins de base en 2016. Dans la perception de la population, le pharmacien demeure la principale personne de confiance en cas de troubles légers de la santé. En revanche, lorsqu'il s'agit de maladies chroniques, c'est le médecin qui joue ce rôle.
Les prestations gagnent du terrain
Les 1000 personnes interrogées sont favorables à l'élargissement du champ de compétences des pharmaciens. Si le virage culturel vers un rôle plus important pour les pharmacies se fait lentement, il est toutefois clairement perceptible. Aujourd'hui, une nette majorité (55%) des Suisses pourraient envisager de choisir un modèle d'assurance-maladie qui prévoit une première consultation en pharmacie en cas de problème de santé. Quant à la propension à payer, la population fait la distinction entre les produits et les services. Tandis que le sujet du prix des médicaments est majoritairement perçu négativement, la propension à payer pour des prestations supplémentaires en pharmacie semble plus forte que par le passé.
Lukas Golder, co-dirigeant de gfs.bern, déclare: «Depuis le début de l'enquête il y a 4 ans, la perception de l'offre des pharmacies a considérablement évolué. Cela se reflète également dans la satisfaction à l'égard du rapport qualité-prix, qui a connu une nouvelle augmentation. Les pharmaciens doivent faire en sorte d'être perçus davantage sous le prisme du service que sous celui du prix.»
Fabian Vaucher, président de pharmaSuisse, la Société Suisse des Pharmaciens: «Les pharmacies proposent des prestations de conseil et de prévention facilement accessibles. Si le revenu des pharmaciens venait à subit d'autres coupes imposées par l'état, leur nouveau rôle central dans les soins médicaux de base deviendrait tout bonnement vain.»
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