SEC Suisse concernant le retrait de SWISS de "oneworld" - SWISS sans partenaire ne peut être qu'une étape intermédiaire
Zurich (ots)
Pour la SEC Suisse qui représente le personnel au sol de SWISS, l'échec de l'entrée de l'alliance oneworld n'est pas surprenant. La raison évoquée par SWISS est compréhensible mais elle laisse planer un relent de dilettantisme. L'annonce de l'entrée dans oneworld faite dans l'euphorie en automne dernier démontre que cette décision avait été prise à l'époque sans que les dirigeants de la compagnie avaient obtenu toutes les assurances voulues.
Compte tenu de la forte pression exercée sur la compagnie par les médias, le conseil d'administration avait pris une décision dans l'urgence et sans discernement. On a ainsi perdu beaucoup trop de temps et dilapidé de précieuses capacités de gestion au cours de cette dernière année. De plus, l'abandon au bénéfice de British Airways de huit slots à l'aéroport de Londres Heathrow constitue une perte nette inutile.
A moyen terme, SWISS ne pourra pas faire l'économie d'une stratégie de réseau. Il lui faudra inéluctablement conclure une alliance. En tant que compagne de taille moyenne, SWISS a besoin de se connecter à un réseau mondial. La SEC Suisse préconise que SWISS étudie soigneusement les deux options Skyteam (conduite par Air France) et Star Alliance (conduite par Lufthansa). L'avenir de la plate-forme de Zurich et le maintien de nombreux emplois dans les aéroports suisses tant au niveau de SWISS que des divers exploitants constituent des enjeux majeurs. L'une des principales raisons de l'important engagement financier des pouvoirs publics voici une année et demie consistait en effet à y maintenir les emplois.
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