Les Suisses prennent-ils soin de leur coeur?
Premier sondage européen sur la connaissance des maladies des valves cardiaques:
publication des résultats pour la Suisse
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Nyon (ots)
- 9,579 personnes âgées de plus de 60 ans dans dix pays européens, dont 451 dans toute la Suisse répondent en ligne à un sondage - Les Suisses de plus de 60 ans ne sont pas enthousiastes pour un bilan cardiaque annuel - un des résultats les plus faibles par rapport aux autres pays européens - Il y a une différence d'attitude entre les régions alémanique et romande ainsi qu'entre les hommes et les femmes. - Les seniors suisses se montrent parmi les plus intéressés en Europe pour de nouvelles technologies moins invasives et sont plus enclins à parler de leurs symptômes avec leur médecin traitant - Malgré l'impact des symptômes pour les maladies des valves cardiaques, seul 1.8% des seniors suisses s'en préoccupent.
Edwards Lifesciences le leader mondial dans la science des valves cardiaques et le monitoring hémodynamique a annoncé aujourd'hui les résultats de son sondage 2014 pour la Suisse à propos de la compréhension des patients des maladies des valves cardiaques ou valvulaires. Menée par Opinion Matters, un leader dans les sondages d'opinion, cette enquête a impliqué 9,579 personnes de plus de 60 ans dans 10 pays européens. En Suisse, 451 personnes habitant dans les différentes régions de la Suisse ont participé, avec comme résultat que seul 1.8% ont admis être inquiets des effets potentiellement néfastes des maladies valvulaires.(1)
Selon le Dr Enrico Ferrari, médecin associé et chirurgien cardiaque au CHUV à Lausanne « Ces maladies qui sont fréquentes dans cette tranche d'âge et qui peuvent avoir un effet dramatique sur la qualité de vie ainsi que sur l'espérance de vie, se sont révélées très peu connues des seniors. Sans une bonne information chez les plus de 60 ans et le corps médical il y a un risque que les symptômes des maladies valvulaires soient attribués simplement à l'âge des patients. Ceci peut poser des problèmes si l'indication chirurgicale est posée trop tardivement».
Les maladies valvulaires qui se caractérisent par un essoufflement, une fatigabilité accrue et des douleurs dans la poitrine sont un état morbide qui restreint la circulation du sang à travers les cavités cardiaques. La sténose aortique, un rétrécissement de la valve aortique, est une des plus fréquentes maladies valvulaires et affecte jusqu'à 7% des personnes de plus de 65 ans.(2) Pour la Suisse, cela se traduit par 100'000 personnes potentiellement affectés. Sans traitement adéquat, les chances de survie à deux ans après l'apparition de symptômes graves, sont de seulement 50%.(3)
Des résultats mitigés pour les bilans cardiaques et l'usage du stéthoscope
En Suisse 40.4% des répondants de plus de 60 ans affirment passer un examen cardiaque au moins une fois par an; le deuxième taux le plus faible pour les dix pays concernés en Europe. En Suisse romande ont parait plus enclin à faire ce contrôle (44.1%) que ce n'est le cas en Suisse alémanique (38.1%) alors que les hommes suisses (47.4%) passent plus souvent un contrôle que les femmes (25.6%).(1)
En réponse à la question "quand vous visitez votre médecin avec quelle fréquence votre coeur est ausculté avec un stéthoscope?" 35.3% des suisses répondent que c'est le cas à chaque visite. Ceci correspond en général avec les réponses pour l'Europe entière quoiqu'il y ait une différence significative entre la Romandie (49.6%) et la suisse alémanique (29.2%).(1)
« Des contrôles réguliers sont important pour les personnes de plus de 60 ans et un moyen important de dépistage des maladies valvulaires ainsi que d'autres pathologies », affirme le Dr Ferrari. « L'usage du bon vieux stéthoscope ne doit pas être oublié. Il demeure essentiel pour aider à identifier le souffle systolique distinctif de la sténose aortique ainsi que d'autres pathologies valvulaires. »
Une attitude ouverte aux nouveaux traitements
L'enquête en Suisse a aussi révélé une attitude ouverte aux procédures et techniques chirurgicales modernes. Les résultats indiquent que 42.1% des Suisses de plus de 60 ans seraient plus enclins à discuter des symptômes des maladies valvulaires s'ils étaient au courant de traitements moins invasives - c'est le résultat le plus marquant pour toute l'Europe.
« Aujourd'hui les patients devant subir une intervention valvulaire ont un plus grand choix de procédures et il y a une évolution irréversible vers les incisions de plus en plus petites » remarque le Dr Ferrari. « En plus de la chirurgie cardiaque thoracique classique, nous avons maintenant des approches bien moins invasives qui laissent peu de cicatrices ainsi que des interventions par voie transcatheter qui sont indiqués pour certains patients plus âgés et fragiles. »
L'enquête sur les connaissances en matière de maladies valvulaires (2014) financée par Edwards Lifesciences, est la première qui vise à connaître le niveau de compréhension des maladies valvulaires, la fréquence des examens cardiaques et les attitudes envers les moyens de traitement parmi les plus de 60 ans. Des 9,579 européens ayant participé à l'enquête seule 2.5% ont affirmé être inquiets à cause des maladies valvulaires.
À propos d'Edwards Lifesciences en Suisse
Edwards Lifesciences est leader mondial dans le domaine des valves cardiaques et de la surveillance hémodynamique. Poussée par son désir profond de venir en aide aux patients, l'entreprise noue des partenariats avec des cliniciens pour développer des technologies innovantes dans les domaines des affections cardiaques structurelles et de la surveillance des soins intensifs leur permettant de sauver des vies et d'en améliorer la qualité. Le siège régional ainsi que le centre de formation pour l'Europe, le Moyen Orient, l'Afrique, le Canada et l'Amérique latine se trouve à Nyon dans le Canton de Vaud. La société opère aussi un centre de production et de distribution à Horw dans le Canton de Lucerne. Pour de plus amples informations sur l'entreprise, visitez le site www.edwards.com.
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(1) Opinion Matters. 2014 Heart Valve Disease Awareness Survey. Data on file. (2) Spaccarotella C et al. Pathophysiology of aortic stenosis and approach to treatment with percutaneous valve implantation. Circulation Journal. 2011;75:11-19. (3) Otto CM. Timing of aortic valve surgery. Heart. 2000;84:211-18.
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