Une analyse portant sur onze études démontre la sensibilité supérieure des tests de détection du papillomavirus humain (tests HPV) par rapport à celle de l'examen cytologique dans la prévention du cancer cervical
GAITHERSBURG, Maryland (ots)
- Les auteurs de l'analyse préconisent la mise sur pied de projets de démonstration visant à présenter la meilleure façon de mettre en oeuvre le test HPV en tant que méthode de dépistage primaire, préalablement à l'examen cytologique
D'après les déclarations faites par le laboratoire Digene Corp. (Nasdaq : DIGE), une analyse portant sur onze études européennes et nord-américaines incluant au total plus de 60.000 femmes, publiée dans le numéro d'avril de la revue "International Journal of Cancer", vient de mettre en évidence que le test de dépistage du papillomavirus humain (ou HPV, pour Human Papilloma Virus) à haut risque constituait un outil de détection bien plus sensible que l'examen cytologique pour le dépistage du cancer cervical. Digene commercialise le seul test diagnostique approuvé par la FDA et portant le marquage CE pour le dépistage du HPV à haut risque, un virus à l'origine de quasiment tous les cas de cancer cervical. Aux États-Unis, le test HPV de Digene® est autorisé en association avec l'examen cytologique (Pap Test) pour le dépistage des femmes âgées de 30 ans et plus, qui constituent le groupe présentant le risque le plus élevé de développer un cancer du col de l'utérus.
Cette analyse a montré que le test de dépistage du papillomavirus humain présentait une sensibilité globale de 96,1% contre 53% pour l'examen cytologique, ce dernier présentant une sensibilité pouvant aller de 18,6% à 76,7% selon les études.
"On constate (à partir de cette analyse) que le test de dépistage du HPV s'est révélé très sensible dans l'ensemble des études portant sur des néoplasies de haut grade (CIN2+ et CIN3+) (stade de pré-cancer) (...), alors que l'examen cytologique présentait une sensibilité bien moindre et des variations considérables selon les études", ont déclaré les auteurs de l'analyse, qui ont travaillé sous la houlette du professeur Jack Cuzick, MD, chercheur au Cancer Research Institute UK (Institut britannique de recherche sur le cancer). "Au sein de populations soumises à un aussi bon dépistage que celui réalisé dans le cadre de cette étude, la sensibilité moindre (de l'examen cytologique) est à mettre en relation avec la forte proportion de cancers survenant chez des femmes ayant apparemment subi un dépistage adéquat".
L'analyse s'est intéressée aux résultats de onze études publiées dans six pays d'Amérique du Nord (États-Unis et Canada) et d'Europe (Royaume-Uni, France, Allemagne et Pays-Bas), dans lesquels des programmes de dépistage du cancer cervical sont mis en oeuvre depuis au moins plusieurs années.
"Le test de dépistage du HPV s'est montré plus sensible que l'examen cytologique à tous les âges et dans toutes les études", concluent les auteurs de l'analyse. "Ces résultats parlent en faveur de l'utilisation du test HPV en tant que seul et unique test de dépistage primaire, l'examen cytologique étant ensuite réservé aux femmes présentant un test HPV positif. Des projets de démonstration à grande échelle doivent être mis en place afin d'évaluer pleinement cette stratégie de dépistage".
Le cancer cervical touche chaque année dans le monde plus de 400.000 femmes, et constitue après le cancer du sein la deuxième forme de tumeur maligne la plus fréquente chez les femmes. Aux États-Unis, on estime à quelque 9.710 le nombre annuel de cas de cancers cervicaux et à 3.700 le nombre annuel de décès dus à cette affection.
"Cette analyse vient solidement étayer les conclusions tirées des études individuelles, et dépeint un tableau fort séduisant lorsqu'on la considère comme un corpus de preuves à part entière", estime Attila Lorincz, PhD, Directeur scientifique et Vice-président Recherche et Développement de Digene. "Bien que l'arrivée des premiers vaccins anti-HPV, aujourd'hui imminente, s'annonce synonyme d'avantages significatifs, ces vaccins n'offrent toutefois aucune protection contre les types les plus fréquents de HPV et n'ont pas fait la preuve de leur efficacité chez les femmes déjà infectées par des formes à haut risque du virus. Aussi restera-t-il crucial pour les systèmes de soins de santé de recourir aux techniques de dépistage les plus efficaces afin d'identifier les femmes présentant un risque de développer un cancer du col de l'utérus, et ce, pendant encore plusieurs décennies. Aux États-Unis, c'est l'association de l'examen cytologique et du test HPV qui a été retenue pour le dépistage des femmes de 30 ans et plus ; elle offre en effet une sensibilité et une valeur prédictive négative avoisinant les 100% - permettant ainsi de déclarer avec quasi-certitude qu'une femme ne fait pas partie de la population à risque".
À propos de Digene
Digene Corporation (Nasdaq : DIGE), dont le siège se trouve à Gaithersburg, Maryland (États-Unis), développe, produit et commercialise des systèmes de test ADN et ARN brevetés pour le dépistage, la surveillance et le diagnostic des maladies humaines - et notamment des cancers et maladies infectieuses de la femme. Le test hc2 High-Risk HPV DNA Test® de Digene est le seul test de recherche du papillomavirus humain autorisé par la Food and Drug Administration (FDA), dans l'évaluation de suivi des femmes présentant des résultats de test PAP d'interprétation douteuse d'une part, et en association avec l'examen cytologique dans le dépistage des femmes âgées de 30 ans et plus d'autre part. Pour le dépistage primaire associant test HPV et test PAP, il est commercialisé soit sous le nom de " Digene HPV Test", soit sous le nom de "DNAwithPap® Test". Ces marques commerciales ne concernent pas le produit développé par Digene pour la détection de diverses formes du virus communément appelé "HPV à faible risque", et qui ne sont pas associées au cancer cervical. Pour de plus amples informations, merci de consulter le site www.thehpvtest.com. Le test HPV de Digene porte le marquage CE en Europe et est commercialisé dans plus de 40 pays à travers le monde. Le portefeuille de produits de Digene comprend par ailleurs des tests ADN pour la détection d'autres infections sexuellement transmissibles, dont notamment le chlamydia et la gonorrhée, ainsi que des tests de dépistage des virus sanguins. Pour de plus amples informations, visitez le site de la société à l'adresse www.digene.com.
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