Communiqué de presse

Nouvelle étude de Caritas sur les rapports de travail en Suisse

2001-11-06T11:35:23

Lucerne (ots) -

Une situation de travail sur dix peut être
considérée comme précaire en Suisse et une femme sur 5 ou 6 exerçant
une activité lucrative est touchée. Ces résultats ressortent d'une
étude que Caritas Suisse vient de publier. Caritas formule des
propositions dans les domaines de la politique du marché du travail
et de la politique sociale afin que la flexibilisation ne soit pas
synonyme d'une perte de sécurité sociale.
La flexibilisation des rapports ne profitent en Suisse qu'à une
partie des salariés, hautement qualifiés et bien rémunérés. Pour la
plus grande partie des employés, elle conduit à des rapports de
travail qui doivent être qualifiés de précaires.
Caritas considère comme précaires les rapports de travail
instables. Ce sont par exemple les rapports de travail de durée
déterminée, les emplois temporaires, le travail sur appel, le travail
auxiliaire et occasionnel. Les rapports de travail impliquant des
charges de travail réduites, le travail minimal ou les emplois à
temps partiel contiennent également des éléments de précarité. Enfin,
les indépendants travaillant en solo, les nouveaux indépendants comme
on les nomme parfois, peuvent se retrouver aussi en situation de
précarité.
Caritas estime que sur les 4,2 millions d'actifs en Suisse,
environ 400 000 sont potentiellement en situation de précarité. Un
rapport de travail sur dix est donc menacé de précarité. Les femmes
sont les plus touchées par le phénomène puisque une femme sur 5 ou 6
connaît des conditions de travail précaires.
Combattre le travail au noir
Caritas formule des propositions dans les domaines de la politique
du marché du travail et de la politique sociale afin que la
flexibilisation et la sécurité sociale soit accordées. Les rapports
de travail flexibles ou les rapports de travail "atypiques" doivent
être réglés par les conventions collectives. Eventuellement, le
législateur doit veiller à ce que les lacunes dans ce domaine soient
comblées.
Caritas attend également du Conseil fédéral qu'il accepte les
propositions des commissions d'experts et qu'il combatte le travail
au noir. Le système de sécurité sociale doit cependant mieux tenir
compte des rapports de travail précaires. Ainsi, Caritas propose que
la prévoyance professionnelle (LPP) enregistre d'une manière ou d'une
autre également les bas revenus et les emplois à temps partiel. Comme
le souligne la brochure, "il faut soutenir les propositions qui
s'attachent à améliorer les revenus d'un grand nombre d'assurés
disposant de faibles revenus et d'emplois à temps partiel."
Rapports de travail précaires en Suisse. Prise de position
de Caritas Suisse, Lucerne, 2001, 198 p., 22 francs.
Commande : tél. 041 419 22 22.

Contact:

Caritas Suisse
Löwenstr. 3
6004 Lucerne
Tél. +41 41 419 2222
Fax +41 41 419 2424

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