Communiqué de presse
Nouvelle étude KOF sur la libéralisation du marché des télécommunications
Sans accès rapide au bitstream, les régions périphériques restent désavantagées
2006-02-06T10:30:00
Zurich (ots) - Le KOF centre de recherches conjoncturelles de
l'École Polytechnique Fédérale de Zurich (EPF) constate dans une
étude publiée récemment que l'objectif d'une plus grande concurrence
dans toutes les régions fédérales ne peut être atteint que grâce à
une régulation sensée de l'accès rapide au bitstream. Pour le KOF,
il faut renoncer à une limitation fixe dans le temps, afin que les
investissements soient encouragés dans toute la Suisse et plus
particulièrement que les régions périphériques en profitent
pleinement et que l'offre de services large bande soit renforcée
globalement. Dans le cas contraire, la Suisse risque d'aggraver son
retard technologique dans ce domaine par rapport à l'UE. La
recherche largement soutenue confirme en de nombreux points la
position consistante de longue date de sunrise. Le KOF centre de recherches conjoncturelles de l'École Polytechnique
Fédérale de Zurich (EPF) a rédigé, pour le compte de TDC Switzerland
AG, une prise de position «Stellungnahme zur aktuellen Diskussion
der Bitstrom-Regulierung in der Schweiz » qui apporte de nombreuses
et très utiles conclusions. Létude constate notamment que la
variante d'accès Bitstream, qui est de façon effective empêchée par
la loi actuelle sur les télécommunications, est particulièrement
importante pour les zones en dehors des villes. Le bitstream renforce les régions périphériques et
l'approvisionnement de base Ce sont surtout les régions périphériques qui profitent de l'accès
rapide au bitstream, puisque, grâce à des prix plus bas et une plus
grande diversité de loffre en matière de services large bande,
elles créent de nouvelles impulsions précieuses. Par ailleurs, les
craintes selon lesquelles l'approvisionnement de base pourrait être
gêné sont infondées: l'UE affiche au contraire une amélioration
significative dans ce domaine et sur tout le territoire, dans la
mesure où, en France et en Hollande, un faible nombre de points de
raccordement au réseau (max 50) sont fixés, grâce à quoi les
fournisseurs privés obtiennent laccès au réseau des anciens
monopolisateurs. Sur les marchés européens des télécommunications, le bitstream ne
s'est nullement révélé un frein à linvestissement ; au contraire,
il a même permis dencourager davantage et globalement les
investissements. Au Danemark, les investissements totaux sur le
marché des télécommunications ont doublé après la libéralisation,
tandis qu'ils ont baissé de 40% en total dans le domaine du réseau
fixe suisse. L'accès rapide au bitstream est absolument nécessaire
en tant que forme d'accès complémentaire au dégroupage total, afin
déviter le risque d'un fossé numérique entre les villes et les
régions périphériques. La limitation dans le temps empêche la concurrence Une limitation
fixe dans le temps du bitstream, comme le Conseil National le
propose, a, d'après le KOF, des conséquences négatives sur les
investissements et la concurrence et nest pas judicieuse sur le
plan économique. Une haute densité de connexions Internet sur le réseau câblé est une
condition nécessaire mais pas suffisante pour maximiser les
avantages des consommateurs. Et ce en particulier lorsque plus de
40% de la population ne peut simplement pas utiliser de connexion
Internet par le câble. A l'inverse, une forte concurrence dans les
câbles en cuivre a également des effets positifs sur la concurrence
dans le domaine du câble. L'étude du KOF démontre une nouvelle fois que la Suisse risque de
consolider sa position de lanterne rouge en matière de concurrence
dans les services large bande par rapport aux autre pays européens.
Même le nombre relativement élevé de connexions Internet dans le
pays ne peut masquer cela. En effet, d'après le KOF, la concurrence
ne se mesure pas au nombre dutilisateurs d'un quasi-monopole mais
plutôt par le choix et la modicité des prix dans la diversité des
prestataires. Par ailleurs, un marché sans possibilité
dinvestissements qui pourraient entraîner innovations et
différenciation des produits (cf. par exemple le marché ADSL
aujourd'hui) est considéré non performant d'un point de vue
économique et a des répercussions négatives sur les avantages des
consommateurs. sunrise espère que le Conseil National et le Conseil
des Etats saisiront la dernière chance et instaureront pour toute la
Suisse dimportants changements en matière daccès au bitstream dans
la loi sur les télécommunications. Pour de plus amples informations sur le débat sur la boucle locale
et la prise position: www.dernierkilometre.ch sunrise sunrise est le premier opérateur de télécommunications indépendant
de Suisse. Plus de 2,2 millions de clients utilisent ses prestations
de service dans les domaines de la téléphonie mobile, du réseau fixe
et d'Internet. Les services de téléphonie mobile reposent sur un
réseau hybride basé sur les technologies GPRS, EDGE et UMTS qui
couvre plus de 99% de la population et proposant les services les
plus modernes. Un réseau en fibre optique haute performance de plus
de 7000 kilomètres permet à sunrise doffrir une gamme complète de
services vocaux et de données de grande qualité. En tant que membre
fondateur de la Starmap Mobile Alliance qui regroupe de grands
opérateurs européens de téléphonie mobile, sunrise garantit à sa
clientèle, à létranger également, laccès à des prestations de
service de premier ordre. sunrise est une marque détenue par TDC
Switzerland AG. TDC Group détient 100% du capital-actions de TDC
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