Communiqué de presse
ISPA - L'alcool au carnaval: les organisateurs portent eux aussi une responsabilité
2007-02-07T08:30:00
Une fois par an, les adeptes du carnaval se déguisent et parcourent
les ruelles jusqu'au petites heures du matin. Dans cette ambiance
festive, bien des gens boivent volontiers de l'alcool et souvent en
grandes quantités. L'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme
et autres toxicomanies (ISPA) recommande une gestion prudente de
l'alcool et insiste sur la responsabilité des organisateurs de
carnavals. Ces derniers peuvent agir concrètement pour éviter les
consommations excessives et leurs conséquences négatives. Le carnaval se caractérise par une ambiance exubérante et l'alcool y
joue son rôle en permettant aux gens de se laisser aller pour un
moment. Or l'ivresse recèle des dangers: intoxications alcooliques,
accidents de la route, violences et relations sexuelles non
protégées peuvent être les conséquences négatives d'une consommation
excessive d'alcool.
Lors du carnaval, il est recommandé de ne pas se laisser entraîner à
boire au même rythme que d'autres et de choisir son propre tempo.
Pour que le corps ait le temps d'éliminer l'alcool, on conseille de
boire lentement et de prendre en alternance des boissons sans
alcool. Celles-ci sont d'ailleurs les seules à apaiser la soif,
alors que l'alcool déshydrate l'organisme. Quand on termine son
verre avant de se faire resservir, on contrôle mieux sa
consommation. Sur la route, l'alcool, même en petite quantité,
implique déjà un risque que l'on tend pourtant à sous-estimer. Et,
après une fête, il est très difficile de savoir quel taux d'alcool
on a encore dans le corps. Seule une personne qui ne boit pas du
tout ou pas plus d'un verre peut prendre le volant en toute sécurité. Réagir au lieu d'ignorer
Pour leur part, les organisateurs de fêtes peuvent proposer à leurs
hôtes un retour sûr à la maison en organisant un service de taxis ou
des bus de ramassage. De plus, les tenanciers d'établissements
publics ont intérêt à investir dans la formation de leur personnel
de service. De cette façon, le personnel travaillant au bar sait
comment réagir face à des situations problématiques et se comporter
avec des clients ivres. Il vaut mieux refuser à temps de servir de
l'alcool à une personne ivre et lui appeler un taxi par exemple
qu'ignorer le problème. En prenant ces mesures de prudence, les
organisateurs de fêtes respectent aussi les dispositions légales
applicables à la restauration dans la plupart des cantons. De plus,
les organisateurs peuvent également veiller à proposer une offre
diversifiée de boissons sans alcool. L'alcool en effet n'est pas
indispensable: les jus de fruits, les frappés au lait et les
limonades désaltérantes sont des alternatives attractives aux
boissons alcooliques. Information :
Michel Graf, directeur de l'ISPA, tél.: 021 321 29 69
Courriel: mgraf@sfa-ispa.ch Vous trouverez également ce communiqué de presse sur le site
internet de l'ISPA :
http://www.sfa-ispa.ch/index.php?IDtheme=26&IDcat7visible=1&langue=F
Permalink:
https://www.presseportal.ch/fr/pm/100000980/100524137
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