Communiqué de presse

Swissmem: Un salaire minimum fixé par l'état n'est pas la solution

2014-04-29T12:48:21

Zürich (ots) -

Swissmem s'oppose à l'initiative sur les salaires minimums de l'Union syndicale suisse à l'aide d'une propre campagne. Cette initiative est une expérience à ne pas faire qui menace le partenariat social et aggrave la situation des plus faibles. Le partenariat social éprouvé depuis des décennies apporte de meilleures solutions! Il tient compte des besoins de la branche, des différences régionales et concilie les besoins des travailleurs et des employeurs sans intervention de l'état.

Dans le cadre d'une campagne menée par Swissmem, des entrepreneurs de l'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (industrie MEM) interviennent publiquement contre l'initiative sur les salaires minimums. Par l'intermédiaire de nombreuses annonces dans toutes les régions de la Suisse, ils s'opposent à un diktat salarial de l'état et s'engagent ainsi en faveur d'un partenariat social constructif. La branche MEM rejette cette initiative pour les raisons suivantes :

   - Un salaire minimum général ne tient pas compte des différentes 
     conditions dans les branches et les régions. De plus, le salaire
     minimum exigé est le double de celui versé dans nos pays 
     voisins. L'introduction d'un tel salaire conduirait à un 
     transfert et à la suppression d'emplois. L'initiative sur les 
     salaires minimums touche principalement les plus faibles de 
     notre société, à savoir les débutants professionnels, ceux qui 
     reprennent leur métier et les personnes moins qualifiés.
   - Le partenariat social a fait ses preuves. La convention 
     collective de travail (CCT) de l'industrie MEM en est la preuve.
     Grâce à des salaires minimums échelonnés selon les régions, la 
     CCT s'adapte aux conditions rencontrées dans les différentes 
     régions. Seul un dialogue mené dans le cadre du partenariat 
     social permet de tenir compte tant des besoins des travailleurs 
     que de ceux des employeurs. Un salaire minimum dicté par l'état 
     menacerait le partenariat social éprouvé et compromettrait le 
     dialogue.
   - Le système de formation professionnelle suisse est un modèle de 
     suc-cès. L'intégration des jeunes dans le marché du travail 
     fonctionne pratiquement à la perfection. Par conséquent, le taux
     de chômage des jeunes en Suisse est très bas. Un apprentissage 
     constitue le fondement pour la spécialisation et un 
     perfectionnement continu. L'initiative sur les salaires minimums
     démotive les jeunes à commencer un apprentissage et met ainsi à 
     l'écart la formation professionnelle duale.

Voici les raisons pour lesquelles l'initiative de l'Union syndicale suisse doit strictement être rejetée.

Contact:

Ivo Zimmermann, chef Communication
Tél: +41 44 384 48 50 / mobile : +41 79 580 04 84
E-mail: i.zimmermann@swissmem.ch

Philippe Cordonier, Responsable Suisse romande
Tél: +41 21 613 35 85 / mobile : +41 79 644 46 77
E-mail: p.cordonier@swissmem.ch

Permalink:


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