Communiqué de presseDeux millions de camions sabordent la NLFA et nuisent gravement à la protection des Alpes2015-10-27T15:20:27Berne/Altdorf (ots) - Un second tunnel routier au Gothard attirerait le trafic de transit de poids lourds de l'Europe entière, coûterait 3 milliards de francs de plus qu'une solution de transbordement au rail et nuirait gravement à la NLFA (nouvelle liaison ferroviaire à travers les Alpes). L'intérim pendant la période de la réfection peut être assuré de manière fiable et sûre par un transfert au rail - sans isoler le Tessin. Les partisans d'un deuxième tunnel préfèrent ignorer ces faits. Le tunnel de base du Gothard, la pièce maîtresse de la NLFA, sera inauguré en juin 2016. Ce tunnel a été construit pour transférer le trafic de marchandises de la route au rail. Caroline Beglinger, co-présidente de l'association « Non au 2e tunnel au Gothard » et co-directrice de l'ATE estime : « Nous donnerions un signal complètement erroné aux transporteurs de l'Union européenne, si la Suisse décidait maintenant d'élargir l'autoroute du Gothard. » Les milliards investis dans la NLFA au Gothard auraient été dépensés en vain. À l'avenir 2 au lieu de 1 million de camions pourraient transiter par les Alpes. En effet, si ce passage était élargi à 4 voies, il deviendrait la liaison la plus courte et attrayante reliant le Nord et le Sud de l'Europe. Jon Pult, co-président de l'association « Non au 2e tunnel au Gothard » et président de l'Initiative des Alpes, souligne : « Le second tunnel saborderait directement le transfert du trafic de marchandises de la route au rail. L'article constitutionnel sur le transfert et la protection des Alpes contre le trafic de transit n'est pas appliqué depuis 20 ans, et sa réalisation sans cesse retardée et « assouplie ». C'est inacceptable. » Un second tunnel au Gothard coûterait 3 milliards de francs de plus qu'une réfection comprenant une solution de transbordement au rail. L'exploitation et le maintien de chaque tunnel routier engloutiraient tous les ans entre 25 à 40 millions de francs. La solution de transbordement revient également meilleur marché à long terme qu'un second tunnel, comme l'ont calculé les experts du bureau de planification Helbling mandaté par l'Office fédéral des routes OFROU. Des calculs que les partisans du second tunnel préfèrent ignorer. Caroline Beglinger s'indigne : « Au vu des caisses vides de la Confédération et des programmes d'austérité un tel gaspillage de l'argent des contribuables est tout simplement irresponsable. » Contact: Caroline Beglinger, co-présidente de l'association « Non au 2e Permalink:
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