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Les 3 grands mythes de la mobilité électrique

09.12.2019 – 08:22  Touring Club Schweiz/Suisse/Svizzero - TCS    [newsroom]

Bern (ots) -

La mobilité électrique progresse, mais cette technologie est toujours confrontée à de forts préjugés. Selon une étude récente, la mobilité électrique en Suisse reste trop chère, l'autonomie des véhicules est insuffisante et le réseau de stations de recharge lacunaire. Or, il s'agit là d'arguments infondés, comme le démontre le TCS de concert avec Swiss eMobility, association suisse pour la mobilité électrique.

Le baromètre de la mobilité électrique récemment initié et publié par le TCS a révélé le constat suivant: la majorité de la population suisse est certes convaincue que l'avenir appartient à la mobilité électrique, mais elle continue de cultiver d'importantes réserves concernant ce mode de propulsion. Toutefois, il s'agit de mythes qui, depuis longtemps, ne correspondent plus à la réalité et qui appartiennent souvent à une époque où la mobilité électrique faisait encore partie d'un marché de niche.

"La mobilité électrique est trop chère et ne convient qu'aux riches"

Selon le baromètre TCS de la mobilité électrique, les consommateurs sont principalement dissuadés par le prix d'achat élevé des voitures électriques. La vérité est que la différence de prix à l'achat a sensiblement diminué ces dernières années, notamment grâce à la baisse du coût des batteries et à la croissance du nombre de voitures électriques. Résultat: le prix a fortement diminué. En outre, les automobilistes économes ont compris que les déplacements à l'électricité sont moins chers. Si l'on considère les coûts totaux pour la durée d'exploitation du véhicule, une voiture électrique peut être moins onéreuse qu'un véhicule à combustion à partir de 30'000 à 65'000 km, selon le modèle choisi. Cet avantage s'accentuera constamment durant les années à venir.

"L'autonomie est insuffisante et il manque des stations de recharge publiques"

Le sondage réalisé dans le cadre du baromètre TCS a mis en évidence un autre élément dissuasif: la crainte d'une autonomie insuffisante des voitures électriques et d'un manque de stations de recharge publiques. Cet argument est également faux. La distance moyenne parcourue par voiture et par jour n'est que de 32 km, si bien que même une petite batterie suffit amplement. Les déplacements quotidiens sont donc assurés par une voiture électrique. Les longs trajets exigent certes un réseau de recharge public, mais celui-ci existe bel et bien en Suisse. Il ne faut pas confondre une recharge électrique avec un plein de carburant. En réalité, les voitures électriques sont le plus souvent rechargées pendant des arrêts prolongés, donc à domicile ou sur le lieu de travail. Le réseau de recharge public doit être considéré comme un complément puisque moins de 20% des recharges sont effectuées en route.

"Les voitures électriques ne sont pas assez sûres et s'enflamment facilement"

Un autre préjugé largement répandu concerne la sécurité. Le baromètre du TCS a révélé que les craintes concernant la sécurité constituent un argument de poids contre l'achat d'une voiture électrique. Or, la réalité est simplement inverse: les voitures électriques n'embarquent pas de liquides inflammables ou explosifs. Des enquêtes scientifiques ont prouvé que les voitures électriques brûlent moins souvent que les véhicules traditionnels. Enfin, le poids élevé du soubassement, qui contient les batteries, réduit le risque de basculement

Swiss eMobility a invalidé encore bien d'autres mythes touchant à la mobilité électrique. Les argumentaires fondés et faciles à lire sont disponibles sur www.swiss-emobility.ch. Le baromètre TCS de la mobilité électrique peut être, quant à lui, consulté sur www.tcs.ch.

Contact:

Laurent Pignot, porte-parole du TCS, 058 827 27 16, 076 553 82 39,
laurent.pignot@tcs.ch