Chiffres du trafic 2019 : une charge pour l'environnement accrue en raison des embouteillages - l'ASTAG exige une offensive d'investissements
Bern (ots) -
Le nombre d'heures d'embouteillages a encore augmenté massivement l'année dernière, comme le montrent les dernières statistiques de la Confédération. L'Association suisse des transports routiers ASTAG appelle donc à un développement immédiat de l'infrastructure routière dans toutes les régions du pays. Le problème extrêmement aigu des bouchons, qui fait également peser une lourde charge sur l'environnement, doit enfin être résolu par des projets ciblés.
La mise en garde de l'Association suisse des transports routiers ASTAG contre une aggravation massive du problème des bouchons s'est malheureusement réalisée. Selon les derniers chiffres de la Confédération, 30'230 heures de bouchons ont été enregistrées au total en 2019 (2018 : 27'406). Il s'agit d'une augmentation de 10,3% - plus que jamais auparavant ! La cause principale reste la congestion des infrastructures de transport existantes, qui avaient été planifiées dans les années 1960. " Malheureusement, nos pires craintes ont même été dépassées ", déclare Adrian Amstutz, Président central de l'ASTAG : " Le système suisse de circulation est au bord de l'effondrement ! "
Bouchons = perte de productivité = augmentation des prix des transports
La crise actuelle liée au COVID a encore aggravé la situation. Une grande partie de la population est déjà passée des transports publics aux transports privés en raison de la recommandation de la Confédération de garder ses distances. Cet effet sera encore plus prononcé avec l'obligation prochaine de porter un masque dans les transports publics. Toutefois, le principal facteur de cette évolution négative est la forte croissance démographique. Le chemin vers une Suisse comptant 10 millions d'habitants, rendue possible par une immigration libérale, entraînera inévitablement une augmentation du trafic, des embouteillages et des coûts. Dans le domaine du transport, il faut par conséquent de plus en plus de temps pour acheminer un même volume de commandes. " Il en résulte une perte de productivité et des coûts supplémentaires ", souligne clairement Adrian Amstutz : " L'économie, les commerces et les consommateurs doivent se préparer à des prix de transport plus élevés ! "
Enfin, l'environnement souffre également des embouteillages. Plus les arrêts et les redémarrages, de même que les détours, sont nombreux, plus la consommation de carburant, les rejets de CO2 et les émissions polluantes sont élevés. Qui veut améliorer encore le bilan climatique de la circulation routière doit avant tout veiller à la fluidité du trafic.
Une offensive d'investissements comme mesure face au COVID
L'ASTAG exige donc une fois de plus la modernisation et le développement immédiats des infrastructures routières dans toutes les régions du pays. Les mesures, dont certaines ont déjà été décidées, doivent être enfin et rapidement mises en oeuvre. Outre l'entretien, l'assainissement et l'élimination des goulets d'étranglement, la capacité doit également être augmentée. Le moment est actuellement idéal en raison de la crise du coronavirus.
Les investissements dans l'infrastructure routière peuvent apporter un soutien efficace et à long terme à une économie en difficulté - en complément des mesures à plus court terme déjà existantes. Les fonds nécessaires sont disponibles dans le Fonds pour les routes nationales et le trafic d'agglomération (FORTA).
Contact:
Adrian Amstutz
079 448 71 14
André Kirchhofer
031 370 85 21