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Europe's 500

Les courts-circuits dans les règles bancaires doivent être rapidement solutionnés

Munich (ots)

Chacun est conscient que le parapluie de protection
offert par les banques soutenues par l'État protège les économies,
mais n'a pas réussi à mettre un terme à l'effondrement du crédit.
Lorsque les ressources se raréfient, cela déclenche des
empoignades effrénées, où chacun des acteurs impliqués estime qu'il
n'y en aura pas assez pour tout le monde. Cela peut déclencher un
conflit inutile si la pénurie est artificielle, psychologique et non
réaliste - une sorte de mouvement d'hystérie collective conduisant à
la panique. La raréfaction continue du secteur du crédit et le stress
très fort qu'elle entraîne entre les banques et les entreprises très
dépendantes du crédit sont alimentés par un ensemble de règles qui
conduisent à l'accélération de la destruction des valeurs. Les
nombreuses actualités dramatiques qui nous sont parvenues ces
dernières semaines, notamment des cas de suicide, illustrent ce
phénomène.
Chacun, dans le monde de la banque, veut signifier, dans une sorte
de course contre la montre, "regardez, nous sommes les premiers à ne
plus avoir d'actifs toxiques", mais les acheteurs de ces actifs ne
sont pas là pour bénéficier de cet excédent de l'offre. Nous fonçons
donc la tête première dans le mur et provoquons une réaction en
chaîne empreinte d'une fausse fierté.
Ce qu'il faut pour mettre un terme à cette frénésie très néfaste,
ce sont des mesures d'incitation solides et justifiables pour les
prêteurs à prolonger leur offre ou à refinancer les dettes. Cela
mettrait un terme aux ventes dans l'urgence, aux forclusions, à la
guerre entre banques et actionnaires et aux cadeaux faits aux gens
qui se retrouvent en position d'acheter des actifs sous-évalués.
Voici ce que le président d'Europe's 500, Martin Schoeller,
suggère de faire pour changer cette spirale néfaste:
"Lorsqu'une banque transfère les prêts ou des titres similaires
de ses portefeuilles de négociations vers ses livrets bancaires (où
l'équité est l'un des facteurs restrictifs), elle doit pouvoir
réévaluer ces actifs en fonction de leur valeur intrinsèque et de
leur probabilité de remboursement/récupération à maturité. Ces
probabilités ont tendance à augmenter sur la durée, incitant par là
même les banques à agir ainsi.
De nombreux actifs, prioritaires ou non, sont évalués par les
marchés à 50 pour cent de leur valeur nominale et en deçà, et nombres
d'entre eux auraient des taux de reprise bien plus élevés si les
emprunteurs disposaient du temps nécessaire, par exemple 5 à 10 ans
dès lors qu'ils peuvent payer les intérêts (ce qui est nécessaire
tant que les marchés du crédit sont asséchés).
Parallèlement, en réévaluant des actifs à seulement 10 pour cent
de plus (si cela se justifie au vu des critères de probabilité de
remboursement), le ratio capitaux propres/actifs dans le bilan de la
banque serait créé par la même occasion sans devoir demander des
capitaux propres à l'État.
Cela constituerait une incitation logique sans frais à la société
pour prolonger, soulager et ne pas tenter de tout résoudre du jour au
lendemain en période de récession, ce qui semble de toute façon être
un objectif irréaliste."

Contact:

Martin Schoeller
Président
Europe's 500 - Les entreprises européennes de la croissance

Contact presse:
Petra Stadler
Zugspitzstr. 15
D-82049 Pullach
Tél.: +49-89-55277-106
Fax: +49-89-55277-299
E-Mail: petra.stadler@europes500.com
Internet: http://www.europes500.eu

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