Cameroun: Face à la recrudescence du banditisme, la "justice populaire" refait surface
Douala (ots)
Délinquants lynchés, l'Eglise dénonce l'absence de l'Etat
Face à la recrudescence du banditisme et à l'impuissance de la police au Cameroun, la "justice populaire" refait surface. On ne compte plus les lynchages et les bastonnades à mort des délinquants. L'Eglise catholique dénonce l'absence de l'Etat qui ne protège pas ses citoyens et sa démission face aux exécutions extrajudiciaires et à la privatisation de la justice par des populations excédées par la brutalité des bandes armées.
La police q montré ses limites dans le maintien de l'ordre et la sécurité des citoyens. Le Commandement Opérationnel (CO), force mise sur pied par le gouvernement camerounais pour combattre la grande criminalité à Douala, s'est illustré par de nombreuses exactions.
L'accalmie passagère de la criminalité, due à l'action peu reluisante du CO qui traquait les bandits et les exécutait systématiquement sans aucune forme de procès, est déjà oubliée. Après l'affaire des neuf disparus de Bépanda, cet "état d'exception" a été levé de manière officieuse. Mais la grande criminalité a repris. La population de Douala, abandonnée à elle-même, malmenée par les malfrats, a décidé de "se faire justice".
A Douala, aidés par la saison pluvieuse de plus en plus intense, les bandits débarquent de nuit au domicile des victimes, armes au poing. Malheur à ceux qui résistent.
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