APIC sur ELIAS: Pérou: Maintenant, le plus difficile est de démontrer que la démocratie valait la peine - Condamné à ne pas échouer
Fribourg (ots)
Pierre Rottet, de l'Agence APIC
Une page noire de l'histoire péruvienne se tournera en partie le 28 juillet, date à laquelle le nouveau président démocratiquement élu du Pérou, Alejandro Toledo, entrera en fonction. Il succédera à Valentin Paniagua, qui a assuré une difficile transition depuis la chute de Fujimori et de son sbire Montesinos, en prison depuis plus d'un mois à Lima. Mais la page ne se tournera vraiment que lorsque Fujimori l'aura rejoint dans les geôles, assure-t-on à Lima.
Pour le nouveau président, le plus difficile est sans doute à venir: après une période de près de 11 ans de dictature qui n'en portait pourtant pas le nom. Il lui faudra démontrer, avec sa nouvelle équipe encore à former, que la démocratie valait la peine d'être rétablie. Toledo en est du reste conscient: "Nous sommes condamnés à ne pas échouer", avoue-t-il.
Lundi, les 120 parlementaires ont prêté serment. Pour les trois rescapés du fujimorisme, l'acte n'a de loin pas été une sinécure. C'est sous les sifflets et aux cris de "en prison" qu'ils ont levé la main. Il faut dire que la colère est grande au Pérou. Qui exige du Japon l'extradition de Fujimori et de son beau-frère, l'ex-ambassadeur à Tokyo, Victor Aritomi. Une colère encore et surtout suscitée par l'héritage laissé par le duo Fujimori-Montesinos: un pays spolié, odieusement volé par les deux compères.
Le texte complet est disponible sur le service online ELIAS de l'ats, dans le menu principal "infopools" sous la rubrique "religion, Eglises et société".
Contact:
Agence de Presse Internationale Catholique APIC,
tél. +41 26 426 48 11, fax +41 26 426 48 00,
e-mail: apic@dm.krinfo.ch, Internet: www.kipa-apic.ch