auto-suisse : Le Conseil fédéral doit revoir son approche: les automobilistes ne veulent plus jouer la vache à lait de la nation
Berne (ots)
Après un an de collecte seulement, l'initiative vache à lait a été déposée en mars 2014 avec 114'326 signatures certifiées. Visant à appliquer avec rigueur le principe de causalité, elle demande que l'ensemble des taxes payées par les usagers routiers soient affectées à la route. De plus, les droits démocratiques de participation doivent être renforcés. Malheureusement, le Conseil fédéral n'a pas reconnu les signes des temps et rejette l'initiative vache à lait. La balle est désormais dans le camp du Parlement. Pour le comité d'initiative et les associations routières alliées, il n'entre pas en ligne de compte de retirer l'initiative. Il faut mettre fin aux pillages du porte-monnaie des automobilistes.
Il a fallut un an seulement pour collecter les signatures pour l'initiative vache à lait, et des listes de signatures supplémentaires sont encore renvoyées chaque jour: le sujet ne manque pas de soutien de la part du peuple. La votation sur l'augmentation du prix de la vignette l'a bien montré; la population en a assez des impôts et de la bureaucratie qui ne cessent d'augmenter. Les citoyennes et les citoyens souhaitent une mise en oeuvre systématique du principe de causalité. Les impôts, les taxes et les redevances des automobilistes doivent être affectés à la route, et ce dans leur intégralité.
L'initiative vache à lait lutte contre l'utilisation détournée, de plus en plus courante, de fonds générés par le trafic routier. Il est inacceptable que le Conseil fédéral ainsi que les gouvernements cantonaux se plaignent constamment du manque de moyens pour la construction et l'entretien des routes, bien que les ressources financières provenant des automobilistes seraient suffisantes pour un réseau routier opérationnel et bien développé.
Un changement de paradigme dans la politique suisse des transports s'impose depuis longtemps. Les auteurs de l'initiative invitent les parlementaires à corriger la décision du Conseil fédéral et de jeter les bases pour un financement équitable des transports. Si le Conseil fédéral et la majorité parlementaire ne veulent pas donner suite à cette demande légitime et risquent un autre échec aux urnes, le peuple doit pouvoir se prononcer sur les revendications de l'initiative vache à lait.
Contact:
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