comparis.ch : étude représentative sur le potentiel d'économies en matière de primes maladie - Enorme potentiel d'économies, faramineusement sous-estimé
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Zürich (ots)
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Un assuré sur deux peut économiser plus de 1 000 francs sur ses primes d'assurance de base obligatoire pour l'an prochain. C'est le résultat d'une étude de comparis.ch, le comparateur sur internet. La moyenne tourne autour de 2 000 francs par ménage. Mais ce qui est effarant, c'est que les personnes interrogées estiment six fois trop bas leur potentiel d'économies en matière de primes maladie. Cette appréciation erronée mène à ce qu'un nombre minime d'assurés envisage de changer de caisse.
En ce moment, les caisses maladie envoient les nouveaux avis de primes à leurs assurés. comparis.ch, le comparateur sur internet a voulu savoir combien ceux-ci pouvaient économiser l'an prochain sur leurs primes d'assurance de base obligatoire. Aujourd'hui, comparis.ch a présenté les réponses à ces questions dans son étude intitulée "Primes maladie 2008 : sous-estimation massive du potentiel d'économies". Au premier regard, la question du potentiel d'économies est quelque peu inhabituelle comme les primes n'augmentent pratiquement pas. Mais elle est foncièrement justifiée car l'arrivée sur le marché de nombreux nouveaux produits moins chers a amplifié le potentiel d'économies réalisables sur les primes maladie par rapport aux années précédentes.
Pour établir ce potentiel d'économies, 1 313 personnes, sélectionnées représentativement en Suisse romande, italienne et alémanique, ont été interrogées par téléphone. Le questionnaire était focalisé sur le potentiel d'économies, c'est à dire sur le montant que ces personnes pouvaient économiser sur leurs primes maladie. Autres thèmes abordés : l'intention de changer de caisse et le comportement en matière de changement de caisse. Ce sondage a été réalisé par l'institut Demoscope à la demande de comparis.ch. Les données des personnes interrogées ont été combinées à celles des primes dont dispose comparis.ch et il a ainsi été possible de leur indiquer leur prime et celle des membres de leur famille ; ainsi que leur potentiel d'économie réel en changeant de caisse, de modèle d'assurance et en optimisant leur franchise.
Estimations bien trop basses
Tous ménages confondus - ménages à une personne et ménages à plusieurs personnes -, les personnes sondées estiment leur potentiel d'économies à 365 francs par an en moyenne. Beaucoup trop bas, car chaque ménage peut en fait économiser en moyenne 1 193 francs par an en optant pour le produit d'assurance le meilleur marché pour sa localité. Si en plus il optimise sa franchise, son potentiel d'économies se monte à 1 925 francs par an [graphique n°1].
En considérant seulement le quart des ménages ayant le potentiel d'économies réel le plus élevé, les estimations sont encore plus erronées. Pour ces ménages-là, le potentiel d'économies s'élève à 2 396 francs et est donc six fois plus élevé que les 377 francs estimés. En optimisant également la franchise, il se monte à 3 742 francs, soit alors dix fois plus que l'estimation faite. A contrario, le quart des ménages ayant le potentiel d'économies réel le plus bas n'a pas fourni une estimation si éloignée de la vérité que ça. Ces ménages ont chiffré leur potentiel d'économies moyen à 301 francs par an. En réalité, ils peuvent économiser 346 francs.
Ce sont les familles qui pourraient en profiter le plus
En moyenne, les familles (1) paient plus de 8 000 francs de primes maladie - par an. Ces familles font une estimation beaucoup trop basse de leur potentiel d'économies, 346 francs en moyenne. En réalité, elles peuvent économiser cinq fois plus : 1 693 francs par an en moyenne en choisissant le produit d'assurance le moins cher pour leur localité. Si en plus elles optimisent leur franchise, elles peuvent alors économiser plus de 3 000 francs, soit environ neuf fois le montant estimé.
Le quart des familles ayant le plus fort potentiel d'économies réel peut même économiser sept fois plus que son estimation. Chiffre avancé par les familles : 428 francs. Potentiel d'économies réel : 3064 francs. L'estimation faite par ces familles est encore plus éloignée de la vérité si l'on y ajoute l'optimisation de leur franchise : en effet, le montant de leurs économies potentielles s'établit alors à 5 179 francs et est alors douze fois plus élevé que le chiffre avancé.
Ces résultats ne sont pas des cas pris au hasard mais une photo représentative de la population suisse. "Lorsque l'on entend constamment que les primes maladie sont une lourde charge financière pour beaucoup de familles, cette photo est pathétique. Manifestement elles n'ont aucune idée ce qu'elles pourraient faire contre ce problème" explique Richard Eisler, P.D.G. de comparis.ch, le comparateur sur internet. "Et pourtant cinq minutes suffisent pour faire un comparatif et connaître aussitôt le montant de son potentiel d'économies personnel".
Dans les familles monoparentales (2), c'est la même chose : économies estimées à 343 francs contre 1306 francs de potentiel d'économies réel, voire 2 417 francs avec optimisation de la franchise.
Ce sont les Italophones qui peuvent économiser le plus
C'est chez les personnes interrogées italophones que le potentiel d'économies réel est le plus élevé, avec en moyenne 1 459 francs en optant pour le produit le moins cher. Mais il est encore bien plus impressionnant si on le combine avec la franchise optimisée : presque 3 000 francs par ménage et par an. Par rapport, les ménages des francophones ne peuvent économiser que 1 330 francs en moyenne en changeant pour le produit le moins cher ; en optimisant en plus leur franchise, leur potentiel d'économies se monte à 2 071 francs par an. De leur côté, les ménages germanophones peuvent économiser 1 102 francs en moyenne par an s'ils changent pour le produit le moins cher et 1 638 francs en optimisant en plus leur franchise.
Ici encore se confirme l'observation selon laquelle la plus mauvaise estimation est fournie par ceux qui pourraient le plus économiser : le potentiel d'économies réel moyen pour les ménages des personnes interrogées italophones est environ 4,5 fois plus élevé que le montant estimé (1 459 francs contre 321 francs). Les francophones ont estimé le leur à 385 francs, soit environ 3,5 fois trop bas. Chez les germanophones, le potentiel d'économies est tout juste trois fois supérieur à celui estimé (375 francs).
Changer de caisse est rentable
L'assuré ayant changé au moins une fois de caisse maladie peut s'enorgueillir d'une victoire sur les primes élevées. En effet, le potentiel d'économies d'un assuré ayant déjà changé de caisse s'élève en moyenne à 585 francs (choix du produit le moins cher pour sa localité) tandis que chez les assurés n'ayant jamais changé de caisse, il est nettement plus élevé : 812 francs. Cela signifie que l'assuré ayant déjà changé de caisse dépense nettement moins d'argent inutilement pour sa caisse maladie. Comme les primes n'augmentent pratiquement pas, il n'est pas foncièrement étonnant que seule une partie minime des personnes aient eu l'intention de changer de caisse. Ainsi, 5 % tout juste envisageaient de changer de caisse. C'est chez les francophones que la propension à changer était la plus forte, 8 %. Parmi les Suisses italiens et alémaniques, seulement 3 %, respectivement 4 %, voulaient changer de caisse.
Le fait d'indiquer aux personnes leur potentiel d'économies réel les a manifestement impressionnées. Au cours de l'interview, une fois informées des montants réels qu'elles ou leurs familles pourraient économiser, la question de savoir si elles changeraient de caisse pour l'année qui vient leur a été reposée. Il n'est pas étonnant que cette fois 13 % aient répondu "oui" contre 5 % avant de connaître leur potentiel d'économies. Le pourcentage des personnes qui changeraient "peut-être" de caisse a également triplé : seule une personne sur deux refusait cette fois clairement de changer de caisse alors que la première fois, c'était encore quatre sur cinq [cf. graphique n°2].
Remarque : l'étude complète "Primes maladie 2008 : sous-estimation massive du potentiel d'économes" (en allemand seulement) est disponible sur http://www.comparis.ch/comparis/press/studien.aspx ou sur simple demande à media@comparis.ch.
(1) Famille = deux adultes et au moins un enfant (2) Famille monoparentale = une personne adulte et au moins un enfant
Contact:
Richard Eisler
P.D.G.
Téléphone : 044 360 52 62
E-mail : media@comparis.ch
Internet : www.comparis.ch