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Extension du travail du dimanche : votation du 27 novembre 2005 L’USS persiste et signe : Joseph Deiss et Doris Leuthard trompent le peuple

Berne (ots)

Le 19 novembre 2004, la présidente du PDC, Doris
Leuthard a voté oui, lors d’une séance de la commission fédérale de 
l’économie et des redevances (CER), à une motion qui charge le 
Conseil fédéral de soumettre impérativement « aux Chambres une base 
légale (…) qui permettra d’occuper des travailleurs le dimanche », 
c’est-à-dire de manière générale et partout.
Aujourd’hui, la même Doris Leuthard sillonne le pays et affirme 
partout que le PDC serait opposé à l’extension du travail dominical. 
Dans un « Document de position » intitulé « Souple et libéral en 
semaine – modéré et social le dimanche ! », le PDC va jus-qu’à 
écrire : « Nous rejetons ne extension généralisée du travail le 
dimanche dans tous les commerces de détail et les entreprises de 
prestations de services. »
Où est donc la vérité ? Un oui au travail du dimanche dans quelques 
gares seulement, comme le prétend la cheffe du PDC durant cette 
campagne de votation ? Ou l’acceptation de la libéralisation totale 
du travail du dimanche par la même personne au sein de la CER ? Tant 
que la « sauveuse du PDC » n’aura pas répondu de manière crédible, 
on est en droit de lui reprocher de tromper intentionnellement les 
citoyennes et les citoyens.
Le même reproche peut être adressé au conseiller fédéral Joseph 
Deiss qui, au Conseil des États, s’est opposé à la transformation de 
la motion, à caractère impératif, demandant la généralisation du 
travail du dimanche en un postulat, une intervention non impérative, 
ainsi que le proposait son coreligionnaire du PDC Philipp Stähelin. 
Face à ce double langage du PDC, pas étonnant que Mario Galgano, le 
porte-parole de la Conférence des évêques suisses (CES) déclare 
publiquement que le PDC prétend être un parti chrétien, mais fait à 
nouveau passer les intérêts économiques avant les réflexions de 
politique sociale.
Complétons ce tableau d’une affirmation, dénuée d’absolument de tout 
fondement, qui ne le déparera pas et selon laquelle, toujours aux 
dires dirigeants du PDC, un NON le 27 novembre entraînerait la 
fermeture de 150 commerces de gare et que « quelque 2000 personnes 
(perdraient) leur emploi ». Pareille affirmation est déjà fausse en 
cela qu’aujourd’hui, le nombre total de personnes qui travaillent 
dans les 650 commerces de gare et de kiosques qui ouvrent le 
dimanche – et continueraient pratiquement tous à pouvoir le faire 
même si c’est le NON qui gagne – ne dépasse pas les 2000. Mais une 
chose reste vraie : les dirigeants du PDC trompent le peuple sur 
l’extension du travail du dimanche. Cependant, les sections des 
cantons de Schwytz, du Valais, de Lucerne et de Bâle- Campagne ont 
refusé de suivre le parti national. Pietro Cavadini (079 353 01 56), 
responsable des campagnes de l’USS et Rolf Zimmermann (079 756 89 
50), secrétaire dirigeant à l’USS, se tiennent à votre disposition 
pour tout complément d’information. Pour les rédactions : l’annonce 
où figure le reproche fait à Joseph Deiss et Doris Leuthard peut 
être téléchargée du site www.sonntagsarbeit.ch/inserat-d-f.pdf où 
l’on trouvera aussi des citations de la CER.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté, seule la version 
allemande de ce communiqué a été publiée le 8.11.

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