SEC Suisse: Oui à Schengen/Dublin et à la loi sur le partenariat
Zurich (ots)
Pour la SEC Suisse, l'adhésion à l'accord bilatéral "Schengen/Dublin" est clairement dans l'intérêt de notre pays. Schengen accroît la mobilité du trafic touristique transfrontalier et améliore la collaboration dans le domaine de la sécurité. Dublin évite à la Suisse un travail à double dans le traitement des demandes d'asile, tout en garantissant les droits des requérants d'asile. Le oui de la SEC Suisse à la loi sur le partenariat reflète le respect de formes de vie différentes et élimine des discriminations.
La Société suisse des employés de commerce soutient sans réserve l'accord bilatéral "Schengen/Dublin" avec l'UE. Schengen permet aux autorités de sécurité suisses de collaborer avec celles de la plupart des pays de l'UE de manière plus étroite, plus ciblée et plus rapide. La protection des données est maintenue, également dans le secteur politiquement sensible des impôts directs. L'adhésion à l'accord de Schengen permet aux touristes qui voyagent en Europe de se rendre désormais aussi en Suisse avec le même visa. Et pour les citoyennes et citoyens d'Etats non membres de l'UE qui travaillent en Suisse, l'élargissement du domaine de validité élimine les obstacles bureaucratiques au voyage et au transit. L'adhésion à l'accord de Dublin déchargera la Suisse, dans une large mesure, des demandes de deuxième asile aujourd'hui fréquentes et coûteuses : dans le cadre de Dublin, les demandes d'asile ne peuvent plus être présentées que dans un seul pays. En contrepartie, les requérants d'asile ne peuvent plus être ballottés d'un pays à l'autre, le pays compétent étant responsable du traitement correct de la demande d'asile.
La SEC Suisse recommande également le oui à la loi sur le partenariat. Le choix de la forme de vie est une décision individuelle; à partir de là, les couples de même sexe doivent aussi pouvoir donner un cadre juridique impératif à leur relation. La loi sur le partenariat réglemente les droits et devoirs des partenaires enregistrés, et crée tant dans le domaine du droit successoral que dans celui de la sécurité sociale des règles analogues à celles qui sont applicables dans le cadre du droit matrimonial.
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