Schweizerischer Städteverband / Union des villes suisses
Tous les chiffres de l'urbanisation avancée de la Suisse
Bern (ots)
Si le nombre de communes diminue d'année en année, le nombre de villes ne cesse d'augmenter en Suisse. Les critères statistiques nécessaires à l'appellation «ville» sont désormais remplis par 151 collectivités. La publication «Statistiques des villes suisses 2010» livre une vaste palette de données sur la population, l'économie, la formation et la politique. Edité par l'Union des villes suisses et l'Office statistique de la ville de Zurich, l'annuaire paraît en 2010 pour la 71e fois.
Les annuaires statistiques sont des sismographes: ils enregistrent les changements, les plus imperceptibles soientils. C'est aussi valable pour les villes suisses. L'oeuvre commune de l'Union des villes suisses et de l'Office statistique de la ville de Zurich fournit une image précise du processus d'urbanisation en Suisse. Pour la première fois, l'annuaire recense des données sur 151 villes et communes urbaines (+11 par rapport à l'année précédente).
Après des années où la population des villes ne cessait de diminuer, les grandes villes se développent à nouveau. Les quinze plus grandes villes du pays ont toutes connu en 2008 une augmentation du nombre de leurs habitants. Des villes d'importance moyenne et des communes comme Opfikon (+9,2%), Oftringen (+4,5 %), Bülach (+4,0 %) ou Bulle (+3,8 %) ont connu l'évolution la plus dynamique.
Les villes génèrent des nuitées dans l'hôtellerie
Les villes sont en outre à l'origine de 45% de toutes les nuitées du tourisme suisse. Un tiers d'entre elles sont imputables aux cinq plus grandes villes du pays. Pour le palmarès détaillé, Zurich arrive en tête en 2008 avec 2,58 millions de nuitées, suivie par Genève (2,05 millions), Lucerne (1,07 million), Bâle (0,99 million) et St-Moritz (0,86 million). Si l'on considère les nuitées par 1000 habitants, Arosa arrive en tête avec 230'604 nuitées, suivie par St-Moritz (167'892) et Davos (87'519).
Nombre d'élues stable dans les organes politiques des villesLes bouleversements vécus par les partis politiques ces dernières années se voient aussi dans les statistiques des organes politiques des villes. Le Parti bourgeois-démocratique (PBD) et les Verts libéraux, qui n'existent que depuis peu, occupent au total 25, respectivement 35 sièges dans les parlements municipaux. Ces deux partis occupent respectivement 8 et 1 mandats dans les exécutifs.
Le Parti socialiste est le premier parti des législatifs urbains (25,2% des mandats), devant le PLR (22,6%), l'UDC (13,5%) et le PDC (11,2%). Du côté exécutif, la hiérarchie est différente. Le PLR est premier (28,1%), suivi du PS (23,9 %). Le PDC occupe 17,5% des sièges et l'UDC 11,3%.
Les mairies et présidences sont occupées dans 34,4% des cas par le PLR. Les socialistes président 21,2% des villes, le PDC 16,5%. 7,3% des villes sont présidées par des maires sans parti et 6% par l'UDC. Quant au nombre de femmes dans les exécutifs et les législatifs, il est de 26,6%, respectivement 32,2%. Seules 14% des maires sont des femmes. Mais les exécutifs de six villes sont composés majoritairement de femmes: Affoltern a. Albis, Berne, Binningen, Köniz, Lyss et Muri b. Bern.
Les «Statistiques des villes suisses 2010» peuvent être téléchargées à l'adresse suivante:
www.stadt-zuerich.ch/prd/de/index/statistik/publikationsdatenbank/Staedtestatistik/STST_2010_komplett.html
Contact:
Renate Amstutz
Directrice de l'Union des villes suisses
Tel.: +41/31/356'32'32
Walter Wittmer
Directeur de l'Office statistique de la ville de Zurich
Tel.: +41/44/250'48'01