Une étude constate que, chez les femmes de plus de 40 ans, le test HPV est un meilleur indicateur du risque de cancer du col de l'utérus que le frottis cervico-utérin (FCU)
Gaithersburg, Maryland (ots)
Une étude de grande envergure et à long terme menée par la Danish Cancer Society a constaté que, chez les femmes de plus de 40 ans, le test de détection du papillomavirus humain (HPV) est plus efficace pour indiquer un risque de cancer du col de l'utérus que le traditionnel FCU. L'étude, qui a suivi plus de 10 000 femmes pendant 10 ans, a été publiée dans l'édition du 1er novembre de la revue Cancer Research. Pour déterminer si les femmes participant à l'étude étaient infectées par un HPV, le virus à l'origine du cancer du col de l'utérus, les chercheurs ont utilisé le test Hybrid Capture 2 (hc2) High-Risk HPV DNA Test(TM) de Digene Corp. Le test de Digene est le seul test autorisé par la FDA et disposant du marquage CE pour les types d'HPV Haut Risque (HR) pouvant provoquer le cancer.
Dans un communiqué de presse publié par l'éditeur de la revue, l'American Association of Cancer Research (AACR), l'auteur principal de l'étude, le Dr Susanne Kjaer a déclaré: "Nous avons démontré qu'un unique test HPV peut en effet être un meilleur indicateur des femmes courant un risque de cancer du col de l'utérus qu'un unique FCU. Sur la base de ces résultats, nous pensons qu'un test HPV serait avantageux chez les femmes de plus de 40 ans, que le test soit utilisé conjointement à un frottis cervico-utérin ou qu'il soit utilisé isolément lors d'un dépistage initial."
Le Dr Kjaer et ses collègues ont conclu que, bien que les infections par l'HPV soient plus fréquentes chez les femmes jeunes, elles sont également en général transitoires. En revanche, les infections par l'HPV chez les femmes de plus de 40 ans sont moins communes mais plus persistantes, ce qui augmente le risque d'un développement de cellules anormales qui peuvent se transformer en cancer du col de l'utérus si elles ne sont pas détectées et traitées dès le début. L'étude indique que jusqu'à 21 % des femmes de plus de 40 ans dont le frottis était initialement normal mais chez lesquelles ont a diagnostiqué la présence d'un HPV HR, ont développé un nombre important de cellules anormales au niveau du col de l'utérus. Par contre, seules 1,7 % des femmes dont le test HPV et le FCU étaient normaux ont développé des anomalies par après.
Le FCU (aussi appelé cytologie du col utérin) est réalisé en examinant au microscope un échantillon de cellules du col de l'utérus pour y trouver des anomalies. Toutefois, malgré une longue histoire de succès en tant qu'outil de dépistage du cancer, les chercheurs pensent que la cytologie "est très limitée". Le FCU "n'est que modérément exact et la sensibilité générale de détection d'un cancer du col de l'utérus ou de cellules précancéreuses est bien plus basse que ce l'on pense en général." En revanche, le test de détection de l'ADN du HPV détecte la présence génétique de 13 types de HPV à haut risque et aucune interprétation humaine n'est nécessaire.
"Étant donné que même un seul test HPV positif est un très bon indicateur de modifications cellulaires futures au niveau du col de l'utérus, il permet de classer les femmes dans différentes catégories de risque" explique le Dr Kjaer dans le communiqué de l'AACR.
Le cancer du col de l'utérus touche plus de 400 000 femmes dans le monde chaque année. Il s'agit de la deuxième malignité la plus courante chez la femme, après le cancer du sein.
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