economiesuisse - Franc fort : le monde politique et l'économie doivent agir ensemble
Zürich (ots)
Pour economiesuisse, il est crucial de renforcer la compétitivité
Inquiets face à l'envolée du franc, le Comité directeur d'economiesuisse s'est réuni à nouveau mercredi soir. Les représentants de la place financière, du secteur tertiaire et de la place industrielle étaient d'accord sur la gravité de la situation. La hausse du cours du franc, qui totalise aux alentours de 30 %, et le ralentissement de l'économie mondiale qui se dessine menacent des investissements et des emplois. Dans la mesure où aucune solution satisfaisante n'est en vue pour maîtriser la crise de l'endettement internationale, la cause principale de la vigueur du franc, la pression exercée sur le franc se maintiendra. Hans Hess, président de Swissmem, a déclaré à ce propos : « Si on ne parvient pas à affaiblir le franc, de nombreuses entreprises de l'industrie des machines devront prendre des décisions dramatiques au cours de l'automne, lesquelles auront des conséquences importantes pour la place industrielle suisse ». L'économie et le monde politique doivent faire cause commune et renforcer encore les atouts de la Suisse dans le but de compenser en partie les conséquences négatives du franc fort. Les priorités sont un allègement des impôts et taxes pesant sur les entreprises, la diminution de la bureaucratie, la répercussion rigoureuse de la baisse des prix des importations grâce à l'instauration de la concurrence, le développement des accords de libre-échange et la capacité d'innovation des entreprises. En outre, il faut renoncer à toute charge supplémentaire.
Soutenir les mesures de la Banque nationale « En particulier les branches à forte valeur ajoutée ont besoin d'une réduction des coûts, telles que celles permises grâce au principe du Cassis de Dijon », a déclaré Guglielmo Brentel, président d'Hotelleriesuisse. Même si de nombreuses mesures ne déploient pas immédiatement leur effet il est indispensable que le Conseil fédéral donne un signal à même de restaurer la confiance. Et Gerold Bührer, président d'economiesuisse d'ajouter : « Le monde politique et l'économie doivent agir ensemble pour renforcer la compétitivité afin d'éviter que la vigueur du franc affaiblisse massivement l'économie suisse et entraîne des délocalisations d'emplois supplémentaires ». Patrick Odier, président de l'Association suisse des banquiers, a encore précisé que « la place financière, également touchée par la surévaluation du franc, soutient sans réserves une action ferme de la part des autorités fédérales ». economiesuisse salue les mesures prises par la Banque nationale la semaine dernière. Compte tenu de la gravité de la situation, l'organisation faîtière de l'économie soutient également la poursuite d'un objectif de cours à titre de mesure extraordinaire.
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